À découper suivant les pointillés
7.9
À découper suivant les pointillés

Dessin animé (cartoons) Netflix (2021)

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Six fois un quart d'heure, autant dire que la série animée de Zerocalcare, bédéaste italien, file.
Vite.


D'emblée le monologue fuse et le rythme emporte sans laisser jamais le temps de respirer.
On court dans les souvenirs de l'alter-ego de l'auteur.
Moins dans ses pas. Cet axe narratif là se déploie en pointillés justement, derrière.
On court, on s'essouffle, on tente de suivre.
Comme lui tente de suivre sa voie, dérape, se rattrape comme il peut, raccroche.
Comme ses amis se dessinent aussi, en pointillés.
C'est une animation vive, nerveuse, et pourtant fluide.
Ce sont des découpages courts mais intenses, denses, erratiques mais contrôlés.
C'est du roller-coaster émotionnel.
Parfois ça peut paraître brouillon, dans ses rares hésitations, dans les errances du personnages.
Mais ça revient toujours à l'axe central de la narration.


Vrilles émotionnelles et narratives.



C'est fou, c'est frais, c'est franc.
C'est chaud caliente, et la vo en italien supersonique ajoute encore au rythme dingue.
C'est d'une incroyable acuité quant à l'époque.
Ce sont des valeurs simples, saines, indispensables.


C'est la vie aujourd'hui.


Créée

le 4 avr. 2022

Critique lue 140 fois

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