Il ne s’est pas passé un seul épisode de cette série sans que je n’en ressorte émerveillé et satisfait. Avant même d’avoir vu son épisode final, cette minisérie me manquait. Je m’attendais à l’aimer, déjà séduit par le couple (devant les caméras et dans la vraie vie) Ewan McGregor/Mary Elizabeth Winstead, sur lequel je crushe depuis des années. Mais assurément pas autant.
Se déroulant sur de nombreuses années, la série retrace avec intelligence l’évolution aussi complexe que violente et répressive de la société russe de cette époque. Comme le héros, le spectateur n’en récupère que des bribes via ce que montrent et déclarent les autres personnages, obligeant à recoller les morceaux et à simplement constater sans rien pouvoir y faire.
Les personnages de ce show prouvent d’ailleurs que la principale réussite d’une série réside dans des personnages bien écrits et incarnés (même les plus jeunes, d'ailleurs très bien castés !). Ce sont eux ici qui font battre le cœur d’une intrigue certes assez légère, mais agréable à suivre, et souffler une braise d’espoir, d’optimisme et d’humour, quand tout semble sombre, désespéré et condamné. S’il s’agit bien d’un drame parfois cruel et injuste qui fera venir les larmes, il est plus que fréquent d’avoir un vrai sourire aux lèvres grâce à une réplique ou à une action désintéressée qui fait du bien.
Me rappelant parfois The Grand Budapest Hotel pour son joli cadre et ses personnages secondaires mémorables, et Ted Lasso pour son héros moustachu attachant à la sympathie contagieuse malgré ses difficultés, A Gentleman in Moscow est tout simplement ma série de 2024 pour le moment. Foncez.
Go si :
- Vous avez un crush sur le duo Ewan McGregor/Mary Elizabeth Winstead
- Vous aimez les personnages attachants et bien écrits
No Go si :
- Vous recherchez un contexte plus gai que l’Union soviétique
- Vous n’aimez pas les miniséries