Le scénario, qui, il faut l'avouer, est très bancal. (NO SPOIL)
Donc notre héroïne se réveille après ce qui s'apparente a une perte de conscience momentanée qui la rend complétement amnésique. Elle se trouve dans un maid-cafée, lieu de débauche luxueux ou les clients sont roi, et les employés traités comme de la merde. Elle y rencontre 4 des beau-gosses nationaux ainsi que quelques autres employés, tellement insignifiants dans l'histoire que ne ne sais même pas pourquoi je viens de les évoquer, bref passons. L'anime se déroule de tel sorte que les 5 garçons vont avoir l'opportunité de parader devant notre héroïne, et cela est expliqué par le fait que cette dernière est en réalité une sorte de voyageuse temporelle, qui, périodiquement, et sans que l'on sache quoi que ce soit sur ce sujet au début de l'œuvre, se réveille chaque premier jour du mois d'aout dans les bras musculeux et attendrissants de l'un nos beau-gosses clichés. Cette phase se produira 4 fois pour les quatre premier beau-gosses, puis une 5eme un peu différentes pour le dernier. Le scénario est a chaque fois répétitif: elle tombe dans les vapes, se réveille dans les bras d'un garçon, celui ci la défend de quelque chose, puis lui dit qu'elle est unique, et enchaine sur un discourt bidon de son passé complétement troublé qu'ils n'ose affronter, et finissent sur un "mais grâce a toi je me sent prêt a aller de l'avant" ou une punshline qui y ressemble, et rebelote jusqu'à la fin de la série, ou elle se retrouve dans une pièce appartenant au "roi des fées", confronté au choix cornélien de savoir avec quel macro elle souhaitera finir ses jours... FIN.
Ah! j'ai oublié de vous parler d'un type qui s'appelle Orion, qui sert a rien de A à Z, et qui rend cette série encore plus niaise qu'elle ne l'est déjà. Apparemment il serait "tombé" sur l'héroïne, et se serait incrusté dans sa tête
Avant de commencer, force est de constater qu'Amnésia ne déroge pas aux règles qui définissent ces fameux Shot 12: ces animés en 12 épisodes. Amnésia est un Shojo d'Amour construit autour du jeu de 52 cartes, ou les protagonistes représentent chacun un as de chaque enseigne différentes, presque tout ce qu'il y a de plus banal, puisque 95% des shojo nous parlent des interactions amoureuses garçon/filles. La première chose que je reproche a l'anime, est de mettre en scène un nombre trop important de personnages principaux sur une œuvre qui se déroule en 12 épisodes:
-l'héroine: ou, la fille la plus soumise et naïve du monde, toute œuvres confondues. Ce personnage était l'un des plus plat que j'ai eu l'occasion d'observer du haut de mes 1000 heures d'appréciation d'anime. Aucune personnalité ne ce dégage de son corps beaucoup trop long à mon gout, qui passe tous les épisodes a appuyer docilement les décisions des autre personnages sans jamais émettre la moindre objection, excepté des: "Ah..."; "Pardon..."; "Euh..."; "Yamete...", un parfait petit toutou cliché en somme, dont on ne connais pas le prénom (CQFD épisode 9/10)
-Le beau-gosse N°1: Le type DarkSasuke69 par excellence, Jeune, dynamique, impétueux, fonceur, mal habile, bla bla bla....
-Le beau-gosse N°2: Le tombeur, qui a passé un pacte avec le diable pour ensorceler amoureusement n importe quelle fille qui croisera son regard (sans exagération), mais qui se révelle malgré tout inutile envers notre héroïne, ce qui, finalement, est la source de son attirance pour elle.
-Le beau-gosse N°3: L'intellectuel bizuté: cliché de l'intellectuel donc, grand mince, lunette, esprit logique et ULTRA-Rationel, qui renie ses sentiments pour faire passer son coté intelligent au premier plan, au risque de créer des malaises avec ses rares relations, et qui n'aura eu qu'un seul épisode pour parfaire sa parade nuptiale.
-Le beau-gosse N°4: Le stalker. Ou le personnages avec les motivations les plus perchées de l'histoire de l'humanité, qui préfère enfermer sa copine dans une cage et la droguer "pour la protéger" plutôt que de parler du problème, parce que vous comprenez, une fille de 15 ans ne peu pas gérer ses problèmes toute seule, elle a absolument besoin d'un prince charmant pour l'épauler dans de telle situations... remarque, je pense qu'elle aurait été incapable de gérer quoi que ce soit avec une personnalité a ce point bâclée et défoncée aux méthamphétamines.
-Le beau-gosse N°5: Le schizophrène. Peut-être un des personnages les plus travaillés de l'animé, mais tout aussi cliché et périmé que les autres. Celui la apparait de temps en temps parci-parla, et volerait presque la vedette de notre DarkSasuke69, tellement ses apparitions sont prévisibles et vides de sens, la seule chose qu'on sait de lui dans les 10 premiers épisodes... bah c'est qu'il est mystérieux et schizophrène...
Je ne m'étendrais pas sur la naïveté caractéristique des shojos (surtout celui-la), ni sur leur aptitude a être auto-dégradant pour les personnes à qui ces œuvres sont censées s'adresser, et encore moins sur la façon complétement fausse et niaise de traiter les relations Hommes/Femmes. Si il y avait eu un peu moins de beaux-gossitude niaiseuse, et plus de scénario, cette œuvre aurait pu être potable. Mais entre la fragilité de l'héroïne, le scénario écrit sur du papier toilette, les clichés vus et revus, le manque d'originalité... et j'en passe, je ne peux pas en connaissance de cause attribuer une note convenable a cet animé. Disons que 3.5/10 est juste. En outre le début de l'opening est vraiment sympa, et la fin un peu plus death métal mais acceptable; l'ending quand a lui est inaudible et vraiment mal utilisé, l'animation, elle, est bien sans être transcendante, et le cara design quoi qu'ultra-abusif sur les détails futiles (l'accoutrement des personnages est juste inimaginable limite ridicule) est acceptable, mais cela reste un avis subjectif, je ne noterais donc pas l'animé sur ces facteurs la.
Pour conclure j'attribuerais un 4 (ou un 3....) en note globale a cette œuvre. réduisez le nombre de personnages principaux pour que votre histoire devienne un minimum intéressant....