Après Big Little Lies et The Undoing, David E. Kelley continue à produire des drames gros budgets avec des mégastars (d'abord c'était Hugh Grant, puis Nicole Kidman) où une femme se fait violer mais elle se venge à la fin.
Il ne s'emmerde pas ? Parce que moi si.
Il est loin le temps d'Ally McBeal et de Boston Legal (RIP René Auberjonois et sa tête de Nosferatu que j'aime tant) où les thèmes sexuels avaient au moins le mérite d'être encastrés dans un socle solide de blagues grivoises (dont beaucoup ont mal vieillit, j'ai la tristesse de vous le rapporter), de personnnages cocasses et de commentaire politique... je pardonnais même la propension de ses personnages féminins, tous des mannequins, à tomber amoureux de petits juristes grassouillets, pédants et de droite, ce qui n'est pas peu dire.
Mais là le viol c'est chiant quoi. A croire que cette décade une femme n'ira au tribunal que si elle se fait violer. Je sais que c'est l'ère #metoo mais je pense que même les meufs qui se font violer elles aimeraient pouvoir regarder autre chose en rentrant chez elles non ? Et en plus il y en a un paquet normalement, c'était ça l'info. C'est totalement malsain ces déferlantes de séries profondes comme une cuillère à soupe où on galvanise la solidarité entre femmes comme si la lutte contre les méchants hommes c'était l'alpha et l'oméga d'un personnage.
J'en ai marre de voir des meufs trauma de tous les âges cacher leur viol, parler de leur viol, se suicider, se venger. Est-ce je pourrais avoir un drame judiciaire qui parle d'autre chose, est-ce que c'est possible ? Hollywood, j'espère que vous lirez ce message : changez de disque, bande d'obsédés bas de plafond, vous êtes complètement malades.