Bon le plot, ok ça passe. C’est même sacrément intéressant car le viol est vu sous un angle assez touchy. En était-ce vraiment un ?…
Malheureusement trop de longueurs. On pouvait enlever un ou deux épisodes et ça tenait. On vire les plans silencieux d’habillage. Les regards redondants.
La réal est poussive malgré quelques belles trouvailles.
Mais le pire. Le pire. C’est qu’il n’y a pas de point de vue, que le film oscille entre trois protagonistes.
D’abord c’est l’homme. Ensuite sa femme. Ensuite la procureure.
La plus grosse erreur venant d’un effet de réal génial : le choc que prend Whitehouse quand il apprend l’accusation. La nous sommes avec lui. Dans sa tête et son corps. Et sous le choc comme lui. Du point de vue de la réal il est donc innocent de ce dont on l’accuse. Car sinon il n’a aucune raison de ressentir cela.
Quant au twist totalement WTF à la fin du 4eme épisode, il nous emmène dans une autre vision de toute l’histoire depuis le début. Sauf que… ça n’a pas été amené. Ça tombe comme un cheveu.
Mais ça m’a donné envie de voir la suite j’avoue.
Sauf que on n’a jamais vraiment d’explication de cette histoire de double identité, elle est expédiée en une phrase merdeusement à la fin.
Quant à la manière dont le « camp des femmes » se vengent des hommes à la fin c’est tartignole. Un vrai bloubli boulga de motivations douteuses mais surtout mal amenées.
Bref. Un « film Netflix » oubliable et pas indispensable malgré un casting de qualité.
(Le sujet étant touchy je précise que je ne parle que du point de vue scénaristique et de la mise en scène. (Je condamne évidemment toute violence faite aux femmes)