Critique de la saison 1
A en croire la plupart des gens que je connais, outre "Game of Thrones" et "Breaking Bad", il y avait une série à voir avant toutes les autres : "Arrow". Et bien sûr, comme cela m'arrive d'écouter les conseils de mes amis et autres connaissances, j'ai commencé à suivre ladite "Flèche". Et c'était assez fendant, bien que pas très touchant. Il manque un peu de piquant, quelque chose qui pourrait nous faire dire : "Bon sang, elle détruit tout cette série !".
Enfin, elle est vraiment bonne dans ses intentions, et touche souvent au but, mais il lui manque ce petit quelque chose pour me faire dire qu'elle défonce tout, qu'elle est sufisamment balaise pour me tenir en haleine tout du long. Et même si mon avis s'avèrera tranchant, il n'en demeurera pas moins droit et pointu. Joli champs lexical de la flèche. En même temps, j'étais obligé ! Alors, que penser d' "Arrow"? Dans le fond, c'est plutôt décevant, parce qu'aux vues de tout ce que l'on m'avait dit sur cette série, je m'attendais vraiment à mieux. Peut-être n'aurai-je pas dût la voir juste après la saison 4 de "Game of Thrones"...
En fait, pour tout vous dire, "Arrow" commence vraiment bien. Les premiers épisodes sont excellents, passionnant, badass, et très bien réalisés. On découvre avec plaisir les personnages et les intrigues de cet univers "made in" DC Comics : c'est brutal, original et très intéressant. Malheureusement, le niveau ne tardera pas à s'amenuiser, et vous à déchanter. Après cinq premiers épisodes en or, le tout vire à l'alimentaire : cela devient répétitif, et l'intérêt que l'on y portera ne cessera de diminuer.
En fait, "Arrow" est typiquement le genre de série américaine qui se perd dans des sentiments tous plus inutiles et niais les uns que les autres. Et c'est extrêmement dommage, parce que "La Flèche" avait clairement les moyens pour réussir et s'imposer parmi toutes les autres séries du genre, qui se sont mangé le sol. En fait, le principal problème de cette série, c'est qu'elle est trop carrée, beaucoup trop structurée, tellement qu'elle en devient presque risible, carrément prévisible.
Vraiment j'aurai souhaité une autre approche du personnage : la plupart des épisodes se résument à flashbacks ( normal, ce n'est pas un reproche ), méchant qui arrive, combat à 35minutes, victoire à 40 minutes, révélation / twist final vers 42 minutes. Je ne vous spoile rien, j'essaie juste de vous expliquer ce qui ne va pas. Ce qui fait la force des séries qui racontent une histoire, une vraie, et qui ne sont pas structurées comme des séries policières, c'est qu'elles sont assez variées, diversifiées pour en devenir imprésivibles et surprenantes.
Et là est le principal défaut d' "Arrow" : on la devine trop facilement, et tous les twists à chaque fin d'épisode rendent bien au début, mais se délitent finalement, et commencent un minimum à lasser, au bout d'un moment. Si vous n'avez jamais vu la première saison, ne lisez surtout pas ce qui va suivre.
[spoiler] C'est pour vous dire, ils ont même osé imaginer faire revenir un personnage d'entre les morts en justifiant sa disparition par une absence sur une île déserte, et sa redécouverte par un touriste ( sur une île déserte? gnééé? ), alors qu'elle était habillée avec une casquette. Et tout ça pour un fail. Génial, non?[/spoiler]
En gros, les rebondissements partent, par la suite, beaucoup trop loin, n'importe où et n'importe comment : c'est à celui qui en fera le plus, sans que les scénaristes n'aient compris que l'on voulait le moins. Trop de démesure ne pourra jamais entraîner la mesure. En fait, ils essaient de briser la routine du truc : échec, cela ne fait que rendre la chose encore plus lourde et maladroite.
En fait, c'est surtout que comme la structure est assez similaire à celle de nombreuses séries policières, ils se concentrent bien trop sur des méchants bas de gamme, des personnages dont on n'aura, au final, pas grand chose à faire. Une chose qui sera, bien heureusement, corrigée dans la saison suivante. Ils auraient plus dû se concentrer sur le personnage génial ( il faut bien le dire ) de Malcolm Merlyn.
Il est vrai qu'ils ont bien fait leur taf pour le rendre attachant et profond ( l'un des seuls bad guys pour lequel j'éprouve de l'empathie ), mais j'aurai vraiment préféré plus le voir lui que les autres persos inintéressants. La réalisation est quand à elle tantôt bonne ( surtout au début ) tantôt caméra à l'épaule, et cela en perturbera certains. Par contre, j'ai vraiment adoré la mise en scène de l'épisode où la maison se fait attaquer par un tueur à gages ( si c'est bien dans cette saison, je ne m'en souviens vraiment plus ).
Les flashbacks, souvent très courts et aussi intéressants soient-ils, prouvent que c'est une série qui a pour but de durer en longueur, ce qui nous en fait revenir au côté alimentaire de la chose. J'ai bien aimé les acteurs, particulièrement deux hommes : John B"arrow"man, qui avait le nom parfait pour interpréter Malcolm Merlyn, en plus d'un physique peu commun, et le génial et ultra charismatique ( encore plus que Barrowman, c'est pour vous dire ) Manu Bennett, interprète du personnage de Salde Wilson ( que les amateurs de comics connaîtront très bien ) dont je vous ai parlé sur mon blog au sujet des cinquante acteurs que je préfère.
Stephen Ammell est parfait pour jouer Oliver Quenn ( bien qu'un peu monotone, mais c'est surement le personnage qui veut cela ), et devient le visage même du personnage, que ce soit au cinéma ou dans les comics : je ne peux plus voir l'ancienne version d'Arrow. Et là, on peut vraiment dire que c'est très réussi. De même pour Paul Blackthorne et David Ramsey, tous deux excellents, ainsi que le génial Michael Rowe, très charismatique en Floyd Lawton.
Une série assez bonne dans le fond, et ce même si je n'apprécie guère sa manière d'être menée. Mais cela ne lui enlève pas ses qualités totu de même imposante, et même si les CGI sont tout juste corrects, "Arrow" est assez spectaculaire. J'ai bien aimé le côté "Punisher" du personnage dans cette saison. A voir, c'est de la bonne.
http://avion.blogs.allocine.fr/2015/02/les-super-heros-en-series-dc-comics-1-arrow-saison-1-2012.html
Critique de la saison 2
Bon allez, maintenant qu'on a parlé de la première saison, on attaque la suite. Après une excellente fin qui promettait moults nouvelles aventures, et alors que les producteurs venaient de passer la seconde, l'attente des fans ne pouvait qu'être importante, et c'est une chose que je comprends parfaitement. Que ceux qui n'ont pas encore vu cette seconde saison se rassurent, le niveau est très bon, pour ne pas dire encore meilleur que précédemment.
Mais malgré toutes ses indéniables qualités, la série "Arrow" commence légèrement à me faire tilter : non seulement son atmosphère sombre de base semble avoir disparu, mais en plus, à chaque fois que passe un épisode, j'ai d'autant plus l'impression que les mecs ne se sont pas foulés, et piochent au hasard dans la mythologie d'un autre justicier, cette fois-ci mythique, "Batman". Mais nous y reviendrons, chaque chose en son temps.
Niveau acteurs, le niveau reste globalement de bonne facture : on prend les mêmes et on recommence, mais avec quelques petits nouveaux pour marquer le coup. Ammell fait toujours du Ammell, Felicity est toujours aussi drôle, et Diggle reste Diggle. Le trio est vraiment bon, fonctionnant un peu à la manière d'un dynamic duo, sans Robin mais avec Oracle. Et non, je ne vous spoilerai rien sur la suite du groupe. Susanna Thompson amène une certaine présence à son personnage, tandis que Paul Blackthorne reste toujours autant à l'aise dans son rôle de flic pour ou moins alcoolo.
On se souviendra surtout de trois prestations : celle de l'excellent Michael Rowe en Deadshot, de Manu Bennett ( en Deathstroke ), ou encore de Colton Haynes en Roy Harper, mais pas pour la bonne raison. Commençons par le pire, notre pote Haynes. En fait, si on se souviendra de la prestation de ce bonhomme, c'est principalement parce qu'elle est mauvaise.
Qu'est-ce qu'il joue mal, sérieux ! Dénué de charisme et de personnalité, il ne semble être présent que pour attirer le public féminin, et rien d'autre, absolument rien. C'est genre "Non, bouge pas, parle pas, t'es bien comme ça" "Non mais je veux parler, moi!" "Non, faut pas".
En gros, il sert à rien à part faire joli. C'est le cas de le dire. Revenons en aux autres, qui eux jouent vraiment bien. Déjà, l'interprète de Deadshot est enfin mis en avant dans deux ou trois épisodes ( plutôt deux ), et qu'est-ce que ça fait plaisir ! Le mec a du talent, c'est clair, et il nous le démontre enfin. Voilà une bonne idée ! Malheureusement inconnu, j'espère qu'il obtiendra un jour la renommée qu'il mérite.
Pour Manu Bennett, c'est une autre paire de manche. Il passe ( enfin !!! ) en régulier, et son rôle est donc bien plus important et fouillé. On s'attache à son personnage sans problème, effet renforcé par la qualité de son interprétation et son charisme naturel. Le mec a une présence, vraiment, il plaisante pas lui. Et bien entendu, il est le principal intérêt de cette seconde saison. Sans dire qu'elle n'en possède aucun autre, car ce serait complètement vous mentir, c'est lui qui ressort le plus. Il se démarque avec brio, et chacune de ses apparitions à l'écran est mémorable.
Quel souvenir que de penser à l'épisode 15, simplement magnifique d'écriture et de mise en scène, une vraie partie de plaisir, un vrai régal. Un épisode que j'ai tellement vu que j'en compte même plus les fois. Vraiment, un acteur mémorable désormais dans le top 20 de ceux que je préfère. Et tourne autour de son personnage, autant la série que son écriture.
[spoiler]En effet, il est le GRAND bad guy de la saison, et quel bonheur ! Et justement, cette même rédaction pompe complètement, mais alors quand je dis complètement c'est que c'est plus complet que les 2h50 d' "Interstellar", la mythologie du Batman. A tel point qu'ils y ont intégré la Suicide Squad. La Suicide Squad, les mecs ! La Suicide Squad ! Avec Harley Quinn et Deadshot... Et non, je ne plaisante pas, il y a bien Harley Quinn...
Et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ont aussi pompé le personnage de Talia al Ghul, et qu'ils l'ont appelé Nyssa. Nyssa... Talia, c'était pas assez bien? En attendant, ça me rappelle beaucoup le "Myssa" de Jar Jar... Et l'épouvantail est là, aussi, mais sous le nom de Scarecrow... Quand je vous dit qu'ils pompent... Et après, ça ose s'appeler "Arrow"... Même les dilemmes moraux du Batman sont repris à l'identique ! Haha, vive Batman ! [/spoiler]
Le problème, c'est qu'ils se font du pognon sur le dos d'un personnage qui n'a même pas sa propre série ( "Gotham" ne présente pas encore Batman, comme tout le monde le sait ), et que quand celle ci viendra, car je pense qu'elle viendra, les spectateurs prétendront à un plagiat d'Arrow. Mais nous y reviendrons dans un autre article sur mon blog, pour pouvoir mieux se pencher sur la question. Le fait est que c'est plutôt malhonnête.
Niveau réalisation, c'est assez inégal, mais tout de même efficace. J'aime bien, d'ailleurs, les effets de liaison entre les flashbacks et la réalité, et vice versa. La fin de la saison est évidemment explosive, avec le taux de morts que cela entraîne. Excellente, on ne pouvait en attendre mieux.
L'univers bâti depuis la première saison est vraiment bien écrit, et, aussi étrange que cela puisse paraître, voir des types se battre sous une capuche, ça paraît carrément normal. Une seconde saison bien meilleure que la première, qui se permet plus de liberté mais pompe malheureusement d'autant plus dans l'univers de la chauve-souris. A voir, car divertissante.
http://avion.blogs.allocine.fr/2015/03/les-super-heros-en-series-dc-comics-2-arrow-saison-2-2013-big-fat-spoilers.html
Critique de la saison 3
La déchéance d'une série que l'on a, auparavant, grandement estimée, c'est toujours quelque chose de difficile à vivre. Et ce n'est concrètement pas pour rien que j'ai mis tant de temps ( environ quatre mois ) pour me décider à vous rédiger une chronique sur cette troisième saison d'Arrow, aka la Flèche, le mec au blase le plus classe du monde. Ce n'est pas pour dire, mais j'ai rarement vu pareil naufrage. Et oui, le jeu de mot était volontaire. Car "Arrow" semble avoir perdu ses repaires, et ses origines, de vue; les deux l'ont, semble-t-il, abandonné à son triste sort.
Il est tout de même complexe de savoir par où commencer. En fait, c'est surtout que le truc contient tellement de défauts ( terriblement grossiers, faut bien le dire ) que je ne sais guère comment débuter l'attaque. Commençons donc par les bons points, puisque la plume me manque. Au début, cela partait plutôt bien : j'avais comme l'impression que les défauts de la saison précédente avaient été nettoyés, revus et corrigés.
Sauf que les impressions trompent, et ne sont véridiques qu'un temps. Car il faut bien le dire, le tout vire rapidement au mélodrame violet, si ce n'est à la fable d'amour pour adolescentes de treize piges en manque d'amour. Oui, "Arrow" a viré du mauvais bord : c'est un peu le "Plus belle la vie" des ricains, si vous voulez. "Les feux de l'amour" des encapés, quoi !
Et c'est d'autant plus triste que l’essence même de la série s'en va au fur et à mesure que le temps passe. Les mecs ne savent plus trop où aller, et l'imagination vient à leur faire défaut : c'est une évidence, la série est à bout de souffle, et refoule le réchauffer. J'ose le dire, l'écriture est catastrophique : non seulement c'est mauvais, mais en plus, cela pompe encore plus Batman que la saison précédente. Et au cas où vous vous poseriez la question ( par le plus pur des hasards ) : "oui, c'est encore plus pathétique".
Clairement, le plagiat est, sinon assumé, d'autant plus révoltant que les spectateurs semblent apprécier le personnage comme cela; n'importe quelle personne attentive au travail de Nolan ( ne parlons même pas du comics, c'est un poil trop pointu pour certains ) comprendra que le grand méchant de la série vient de "Begins". Et c'est d'autant plus triste que le comics dont est tirée la série ne manque clairement pas de potentiel ( pour ce qui est des bad guys ).
Reprenant allègrement le scénario du métrage suscité, les scénaristes ne font même pas l'effort d'inventer quelques éléments nouveaux pour l'intrigue : non, c'est juste un plagiat, et ça s'arrête là. Et que l'on vienne surtout pas prétendre que les puits de Lazare sont nouveaux : non, ils viennent du comics. Et puis, faut tout de même avouer que le Ra's al Ghul de la saison est terriblement ridicule : je m'attendais à quelque chose de bien, et je regrette clairement ce bon vieux Liam Neeson.
Parce qu'il faut dire ce qui est : Matt Nable n'a pris du personnage que l'aspect vieillard, délaissant tout ce qui en fait l’essence même au profit d'une mollesse complexe à atteindre, que l'homme n'a pas, vraisemblablement, pas eu de mal à atteindre. Comment vous dire que le plus grand guerrier de l'histoire ne doit pas être gâché ainsi?
Mais bon, faut quand même dire que le reste du casting n'est pas forcément meilleur. Outre un Stephen Ammell encore plus monolithique qu'à l'accoutumée, et une Felicity convaincante mais sans plus, on retiendra surtout LE gros fail de la saison ( oubliant Nable ) : Colton Haynes, encore plus mauvais que dans la saison précédente, et d'autant plus ridicule qu'il commence à, tristement, se prendre au sérieux.
Passons sur la prestation complètement foirée du bien aimé Diggle ( c'est plus rapide de les appeler par leurs pseudonymes ), et parlons plutôt de Merlin père, et de LA surprise de la saison, Brandon Routh. Ancien Superman ( pas si raté que cela, au final ), le mec est clairement l'attrait humain de la saison : il affiche un charisme qui manquait clairement à la série, et conduit à un humour bienvenu.
On regrettera seulement la direction prise avec le personnage de Felicity, faisant encore plus virer le truc dans un mélodrame pudibond, bien plus que la série ne l'avait jamais été. Évidemment, cela conduit à une accumulation des twists finaux ratés, et à un raz le bol général de celui qui aimait, et qui n'aime pourtant plus.
C'est à vous en dégoûter du personnage, je vous jure. Il serait inutile de mentionner le ridicule assumé de l'aspect général du Red Arrow, et de la stupidité de tellement plagier Batman qu'on y fait des références directes, sans seulement chercher à lui rendre hommage. L'écriture vire donc à la noyade, et la série devient de plus en plus commerciale.
Elle commence clairement à perdre son âme, et à la vendre aux producteurs pour, comme ils le désirent, récolter toujours plus d'audience, et accroître le succès de cette série qui se révèle, pour eux, une véritable poule aux oeufs d'or. Sauf que c'est l'effet inverse qui se produit : les gens en ont marre d'assister à pareille déchéance, et les chiffres, par delà même ce succès faiblissant, faiblissent d'eux mêmes.
Et pour essayer d'encore plus faire dans le populaire et le commercial, l'humour est décuplé ( notamment celui qui concerne le duo principal Arrow/Felicity ) et rabaissé au stade de simples calembours en bois. Il ne sera ainsi pas rare d'assister à des tentatives de faire rire avec une grande finesse ( le genre qui te rappelle Chuck Norris avec un Bazooka dans un asile de fous ). Prenons l'exemple de l'épisode : il représente, à lui seul, ce changement d'horizons et d'état d'esprit.
Et puis, faut quand même avouer que les effets spéciaux ne suivent pas. C'est pas pour dire, mais Flash, contemporain à Arrow, en possède des biens meilleurs. Pourtant, je n'imagine pas que le budget soit bien différent, aux vues de tout le reste, clairement identique. Ensuite, il faut bien dire que l'on a atteint la fin du cycle de fonctionnement d'Arrow : les flashbacks deviennent handicapant, et comme ils semblent ne plus avoir grand chose à raconter, on ne se concentre guère dessus.
Au final, ils gâchent bien des moments, notamment ceux d'une bien palpable tristesse. Et l'arrivée de Flash annonce clairement le deuil de l'Arrow d'antan. Que dire d'autre, si ce n'est que c'est indéniablement raté, et qu'ils n'ont pas eu les coronès de suivre la direction qu'ils avaient annoncée en fin de saison? Un véritable gâchis, ni plus ni moins. Je ne vous la conseille guère.
http://avion.blogs.allocine.fr/2015/10/les-super-heros-en-series-dc-comics-5-arrow-2014-6.html