Ash vs Evil Dead - Tronçonneuse, second degré et entrailles au menu

Le retour du roi (de la démerde)

Ash, c’est le gars qu’on pensait à la retraite avec ses kilos en trop et son air de beauf assumé. Mais non, le voilà qui reprend du service, armé d’une tronçonneuse et de ses punchlines aussi tranchantes que sa lame. Ça déborde de second degré et ça sent le whisky bon marché, mais bordel, qu’est-ce que c’est jouissif. Bruce Campbell est là pour nous rappeler que l’âge, c’est juste un chiffre (et une excuse pour des blagues sur les hanches qui craquent).

Le gore, version burlesque

Ici, le gore n’est pas juste une promesse, c’est un mode de vie. Ash vs Evil Dead te balance du sang à la louche, du slime démoniaque, et des morts-vivants qui ont l’air d’avoir confondu un sortilège avec une mauvaise trip sous acide. Les scènes d’action sont tellement exagérées qu’on passe plus de temps à se marrer qu’à être choqué. On dirait que Sam Raimi et ses potes ont laissé un ado surdopé à la Red Bull écrire le scénario.

Des personnages qui envoient du bois (et parfois des viscères)

Ray Santiago et Dana DeLorenzo ne sont pas juste là pour tenir la main d’Ash pendant qu’il découpe du démon. Ces deux-là apportent du peps, de la répartie, et une bonne dose de fraîcheur. Ça équilibre le vieux briscard qu’est Ash, et ça donne un trio qui marche mieux qu’un Deadite décapité.

La saga revisitée, mais pas trop

Les nostalgiques des films originaux y trouveront leur compte. Le style est là, les références aussi, mais la série ne tombe jamais dans l’excès de clin d’œil. Elle sait où piocher dans le passé sans devenir un album photo ennuyeux. Et pour les novices ? Pas besoin d’avoir vu les films pour embarquer dans cette folie sanglante.

Un humour qui déchire (au sens propre)

Si tu n’aimes pas l’humour trash, passe ton chemin. Ici, tout est dans l’exagération, le ridicule assumé, et les dialogues qui feraient rougir un Deadpool en forme. Mais au lieu d’être lourdingue, ça marche, parce que la série ne se prend jamais au sérieux. Et franchement, on en redemande.

Conclusion : un bordel organisé qui fait plaisir

Ash vs Evil Dead, c’est le cocktail parfait de gore, de rire et de nostalgie. Certes, ça ne révolutionne pas le genre, mais ça offre exactement ce qu’on attendait : un pur moment de plaisir brut où l’hémoglobine coule plus que le café du matin. Alors, prêt à reprendre du service avec Ash ?

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