Quel est donc le fuck?

Dans la famille des animes japonais tordus mais divertissants, Gokudolls tient une place non négligeable. Cet anime qui raconte comment 3 yakuzas se retrouvent exploités en tant qu’idoles musicales après avoir fait une boulette et avoir du se racheter place la barre assez haute niveau délires sans limites. C’est bien souvent de mauvais goût, mais ça reste drôle!

Le fait de diviser les épisodes en plusieurs sketches permet de créer des situations assez cocasses et de ne pas s’attarder sur une histoire qui risque de lasser à long terme. L’humour est très particulier, mais dans la plupart des cas, ça passe comme une lettre à la poste. De plus, j’ai regardé cet anime en VF, et je dois avouer que le fait d’entendre toutes ces voix cultes s’éclater autant m’a vraiment bien fait marrer. Franchement, le doublage est d’excellente qualité! Le fait que personne ne se prenne au sérieux, que ce soit au niveau des histoires ou des doublages, confère une légèreté à cet anime qui est loin d’être déplaisante.

Mais malgré ces qualités, il y a tout de même quelques points noirs à déplorer. Je vais surtout m’attarder sur la qualité de l’animation, qui est loin d’être satisfaisante… Pour faire court, on dirait qu’il n’y avait aucun budget pour ces 10 épisodes… Les dessins sont recyclés, on a droit aux mêmes plans resservis plusieurs fois dans chaque épisode, et puis surtout, j’ai rarement vu un anime japonais avec des personnages aussi statiques. C’est simple, on ne peut presque pas dire que cette série est animée, c’est une succession de dessins fixes avec petits mouvements de caméras. Franchement, ça manque de punch et c’est bien dommage, car cette paresse visuelle a fini par m’ennuyer sur le long terme.

Bref, Gokudolls (ou Back Street Girls) est un anime au pitch complètement WTF mais qui au-delà de son côté grotesque arrive à rester drôle tout le long de sa seule et unique saison. C’est loin d’être un chef-d’œuvre et il y a de nombreuses imperfections qui sont à déplorer, mais au final, ça reste divertissant, surtout lorsqu’on souhaite voir une série animée courte sans prise de tête.