Ballers
6.4
Ballers

Série HBO (2015)

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Cherchez pas, cette note est totalement subjective et certainement sur-évaluée, mais elle représente le putain de panard que je prends à chaque episode, et ce même après 5 saisons !
Evidemment faut aimer les US, le Foot US, le clinquant et l'esbroufe qui y sont liés, et le business autour, bref faut pas avoir peur du too much, du bigger than life et de l'american way of life floridien !
Je parie qu'aux Etats Unis ça cartonne mais qu'en Europe ça ne soulève pas l'enthousiasme.


Moi j'y suis habitué, alors si on rajoute avec ça un The Rock que je kiffe grave sa mémé, et dont le rôle à contre emploi lui va à ravir, plus des gonzesses en veux tu en voilà dans une atmosphère de party quasi permanente, comprenez que j'adore profondément cette série. Sans oublier de l'humour et de bons dialogues adéquats.


Le format d'une vingtaine de minutes par episode est idéal, c'est juste dommage qu'il y ait à peine 10 opus par saison, car au moins une demi douzaine d'autres serait bienvenue pour developper l'histoire de chacun des protagonistes.


Vivement la 3ème saison pour retrouver the sunshine state !


Edit le 28/09/17


Une saison 3 au niveau, la qualité ne faiblit pas (les haters ne changeront pas d'avis par contre), The Rock est un performer né et il s'humanise dans cette saison, moins bling bling que les autres, plus orientée business et etats d'âmes des persos.
Les acteurs sont top dans leurs rôles, l'acolyte de Spencer en tête, mais également les frères Anderson, la "evil bitch" de la fédé, le milliardaire farfelu de Vegas, la copine atomique de Spencer, un Ricky transformé et un Charles qui prend confiance.


Non vraiment je prends un pied pas possible dès le super générique, mon plaisir de retrouver ces têtes de lard est intact depuis 3 saisons, ma tristesse une fois les 10 episodes terminés de même.


Vivement la 4ème !


Edit le 17/11/18


Wow wow wow ils vont où dans cette 4ème saison ?
Déjà quitter Miami pour situer l'action à Los Angeles ça modifie toute l'ambiance générale propre à la Floride.
Ensuite s'eloigner du monde du football US pour investir dans le milieu des sports extrêmes, je vois pas trop le rapport, et on perd l'esprit du milieu NFL.
Enfin, politiser le propos en minimisant le fun initial de la série est assez déroutant au départ.


MAIS !


Mais les acteurs sont toujours au top du top, toujours plus approfondis, surtout The Rock et ses blessures passées, ses doutes et ses prises de positions.
Son frère disparu, Los Angeles, son contentieux avec la toute puissante NCAA, sa volonté inébranlable de faire bouger les choses, tout ça conduit à élever le fond de l'histoire et dénoncer les magouilles et tractations bien réelles du milieu du Foot US, brassant des milliards de dollars et broyant tant de jeunes sportifs en devenir par des règles rigides et des arrangements fructueux.
Et à ce titre, la saison 5, si elle est prévue et pas empêchée par la puissante NCAA pour diffamation, promet d'être epique, David contre Goliath.


Si l'esprit léger et bling bling des premières années ne constitue plus l'élément essentiellement majeur, il en reste tout de même de sacrées traces, notamment grâce à Rob Corddry en Joe, toujours impayable, et au nouveau venu Russell Brand, fantastique en patron complètement allumé et fantasque.


Le monde du foot n'est pas non plus complètement oublié, loin de là, grâce à Charles Green qui a pris du galon en GM des Rams, grâce à un Ricky Jerret qui essaye de retrouver le haut niveau et dont les thèmes plus lourds du dopage et de la difficulté des anciennes gloires à se repositionner dans le quotidien, sont abordés à travers lui, et grâce au manager de joueurs Jason qui essaye de maintenir son niveau de vie en louvoyant entre les frasques et les manques de parole des joueurs.
Sans oublier le jeune très prometteur que Spencer essaye de driver, et dont toutes bisbilles avec les instances dirigeantes vont découler.


Une saison 4 finalement réussie encore une fois, malgré les 3-4 premiers episodes un peu anachroniques par rapport à d'habitude, la scindant en deux parties distinctes.
Une série qui gagne en profondeur de ton et de sujet au fur et à mesure, sans oublier le soleil et les jolies filles.


EDIT SAISON 5 Le 3/11/19


Cette saison 5 est dans la droite lignée de la quatrième, et c'est maintenant qu'on se rend compte que cette dernière etait une mise en place charnière pour approfondir cette diversification d'activités (avec le e-sport), ainsi que les dessous du business très lucratif du foot US, avec un Spencer qui devient proprio de franchise, donc passant du côté des dirigeants, mais tout en continuant à penser aux joueurs et aux fans, ceux qui font justement vivre ce sport, comme il le dit si bien.


Du coup sur la forme on s'éloigne encore plus des paillettes et de la superficialité apparente des deux premières saisons, même si les belles caisses de luxe, les méga-baraques avec piscines et fronts de mer sublimes, les jolis plans larges sur la Miami étincelante et le L.A clinquant, et last but not least, les très belles plantes en bikini ou en fringues sexy-chic servent de toile de fond à une série qui ne serait plus elle même sans ces composantes. Mais elles sont moins mises en avant, le scenario primant depuis la saison 4.


Un scénario dont les diverses ramifications sont bien exploitées, certaines se rejoignant parfaitement pour créer un tout cohérent. Un tout très centré sur l'humain au final, aux relents dramatiques et plus sérieux, nous faisant moins rire qu'auparavant, mais demeurant passionnant à mes yeux.
Grâce essentiellement à tous les protagonistes que nous connaissons maintenant très bien, et que j'ai à chaque fois un immense plaisir à retrouver. Chacun ayant acquis une epaisseur singulière et suivant son propre destin, parfois inattendu (Ricky à la radio, Reggie et Lance en E-sport...), souvent en rebondissant après des événements inattendus.


Au début j'avoue avoir été un peu dérouté par la feud à distance entre Spencer et Joe, car leur duo faisait presque tout le sel de la série, un vrai show à eux deux. Mais avec tout ce qui se passe, en à peine 8 petits episodes, avec des dialogues encore bien bonnards et un rythme très soutenu, on s'y fait rapidement, et on est emporté par l'action proposée.


Je ne sais pas s'il y aura une saison 6, car l'episode final est une réussite, tous les persos se retrouvant où il faut, certains avec de nouveaux projets à venir, d'autres enfin apaisés et sereins en l'avenir, et plus que tout un Spencer, encore une fois magnifiquement interprété par The Rock, heureux et lucide sur tout le chemin parcouru depuis son enfance, succès, démons, et intégrité comprises.


Une série qui m'a plu et touché, un joyau brut qui ne sera guère apprécié à sa juste valeur parmi le grand public européen, mais qu'importe, ce n'est pas la reconnaissance massive qui compte, mais le plaisir individuel pris. Et sur ce plan j'ai été comblé.

Créée

le 27 sept. 2016

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Gandalf13

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