Une bonne série des années 80...
La trame principale est intéressante, mais l'écriture ne suit pas. Glen A. Larson, redoutable scénariste/producteur de séries dans les années 70-80 (K2000, Magnum, Manimal, l'homme qui tombe à pic...) n'a semble-t-il pas regardé la télé ces 10 dernières années.
Les dialogues et les intrigues qui complètent l'histoire principale sont d'une simplicité/facilité/ringardise déconcertante. Chacun a un caractère sans finesse. La brute est une brute, l'alcoolo est alcoolo, la manipulatrice manipule, le bogosse est bogosse, et les méchants sont méchants. On se croirait revenu au temps de La 5, le mercredi après-midi.
Evidemment, je ne lui demande pas de faire du HBO non plus, mais avec sa prétention de faire une série culte très sérieusement avec des réflexions philo à 3 balles sur l'humanité et tout ce qui va avec, il est difficile de ne pas être affligé par la tournure de chaque nouvel épisode.
Quand à Baltar, le philo-traitre qui parle à des fantômes des saisons durant (avec la blague récurrente du "je suis à moitié fou, je réfléchissais tout haut"), je crois que sa pénibilité a surclassé aisément les aventures de Kim Bauer dans 24.
Bref après 2 saisons et demi, j'ai perdu espoir qu'à un moment donné la série reparte d'un bon pied, ou que Baltar crève la gueule ouverte.