English buddies in American camp
J'écris cette critique au moins trois ans après avoir vu les deux saisons de cette très sympathique petite série, regardée pendant une période pas très joyeuse qu'elle m'a aidé à traverser. Voilà...
le 5 oct. 2016
J'écris cette critique au moins trois ans après avoir vu les deux saisons de cette très sympathique petite série, regardée pendant une période pas très joyeuse qu'elle m'a aidé à traverser. Voilà pourquoi je ne serais pas forcément très objectif, peut être, si je la revoyais maintenant je serais moins sous le charme...
Quoi qu'il en soit, qu'est ce que c'est que cette série ?
Trois jeunes étudiants anglais viennent, quelle drôle d'idée, passer leur été comme moniteur dans un summercamp américain. Comme ils sont anglais, on va leur coller les loosers du camp, car le camp est le parfait reflet d'une certaine société américaine.
Les gros, les noirs, les petits, les moches au placard. Bon, c'est cliché, c'est sûr.
D'ailleurs nos trois anglais sont un peu dans le cliché eux-même : le beau gosse, le beau métisse indien cool estampillé "arabe" (qui deviendra son surnom) et le grand britanique dégingandé moche mais marrant.
Jusqu'ici, pas trop trop de surprise... les amours de vacances commencent... plutôt mal, les monos essaient d'encadrer leur bande de bras cassés, dont on devine vite qu'ils en feront quelque chose à la fin...
La petite subtilité, c'est qu'un des personnages est en fait atteint d'une maladie dégénérative, et que c'est nettement son dernier été... Ce qui veut dire que tout est permis.
Sur cette base, à côté d'un enchaîné de situations attendues, mais plaisament menée, il y a un petit vent de folie, un humour british décalé (léger tout de même) et surtout une très belle image avec une chouette bande de gamin qui fait plaisir.
Sans être un chef d'oeuvre, Beaver Falls est une super série "pop corn-sourire" les deux saisons se regardent vite, avec plaisir, et les acteurs sont très bons, mentions spécial pour le "bad guy", qui est une des sales gueules des années 80 qui est parfait dans son rôle de directeur bon chic bon genre qui sauve les apparences et qui va se trouver capitaine d'un Titanic que le trio britannique entraîne toujours plus loin de Charrybes en Scylla.
Voilà, je ne sais pas si je vous ai donné envie de le voir, mais, si vous avez un petit coup de mou, si l'été et les filles en maillot vous manquent, si vous avez des envies de vous rappeler les bons souvenirs de colonies de vacances ou des scouts, alors... GO !
Créée
le 5 oct. 2016
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