I. Die Strafe beginnt (La punition commence) [Vu le 11.02.2016, DVD]
8/10
[Entre autres : L'histoire chez les juifs, Les deux scènes chez la sœur de sa femme qu'il a tuée, Lina : "Tu as une belle peau. C'est ce dont les hommes rêvent quand ils ne savent pas exactement de quoi ils rêvent."
Utilisation des notices, des arrêtés, des articles scientifiques (chez la prostituée), de toute la "littérature" officielle, lettre intégrale d'expulsion comme voix off et/ou in en parallèle avec des citations du roman qui viennent s'insérer dans la dialogue avec cette même limite brouillée entre in et off... remarquable et réussi.]
II Wie soll man leben, wenn man nicht sterben will [Vu le 14.02, salle]
9/10
[Scènes de métro, scènes de café avec Lina et Meck, Hasenheid, ...]
III Ein Hammer auf den Kopf kann die Seele verletzen [Vu le 14.02, salle]
8/10
[Les lacets, Les deux scènes avec la veuve : avec Franz puis avec Otto; la bande communiste contre Franz au café; la disparition de Franz]
IV Eine Handvoll Menschen in der Tiefe der Stille. 9/10 [Vu le 16.02, salle]
Descente et remontée (surtout) aux enfers. Avec une scène magnifique de jeu entre "Job-Biberkopf" et "Baumann-Satan". 3 scènes sur 4 (environ) sont dans la seule chambre-taudis de Biberkopf et on la découvre à chaque prise. Apparition lumineuse d'Eva (Hanna Schygulla), petite cloche angélique qui sauve Biberkopf des profondeurs de sa maladie.
Comment rendre un dialogue abstrait concret, comment rendre une situation éthérée ancrée dans la chair et le réel. Fenêtre sur cour / Le septième sceau (évidemment)
Musique de Requiem (Kyrie Eleison) maintenue pendant tout l'épisode (ou presque)
V Ein Schnitter mit der Gewalt vom lieben Gott. 8/10 [Vu le 16.02, salle]
Reinhold se débarrasse de ses filles "sur" Franz B.
Une scène de pure comédie où Franz fait une fausse scène (de ménage mais une vraie scène de comédie et de connivence avec le spectateur) à Fränze devant l'invité, à qui Franz doit "donner" Fränze.
VI Eine Liebe, das kostet immer viel 8/10 [Vu le 17.02, DVD]
Accident de Franz
VII Merke : Einen Schwur kann man amputieren 7/10 [Vu le 17.02, DVD]
Franz chez les Bast (Eva/Hanna S), repart dans le monde. Scène avec les 3 bières et le schnapps.
VIII Die Sonne wärmt die Haut, die sie manchmal verbrannt 8/10 [18.02, salle]
Eva trouve une jeune fille, die Mieze (Barbara Sukowa) pour Franz.
IX Von Ewigkeiten zwischen den Vielen und den Wenigen 7/10 [18.02, salle]
Franz assiste à une réunion politique après avoir été convaincu par Eva d'être de nouveau devenu un maquereau, entretenu par le travail de Mieze.
X. Einsamkeit reißt auch in Mauern Risse des Irrsinns 8/10 [20.02, salle]
Scène de beuverie et d'étreinte au sol entre Mieze et Franz ("parodie" ou déplacement au sol de la fameuse scène du baiser hitchcockien entre I.Bergman et C. Grant)
XI. Wissen ist Macht, und Morgenstund hat Gold im Mund 8/10 [20.02, salle]
XII. Die Schlange in der Seele der Schlange 9/10 [21/02, salle]
La vengeance de Reinhold sur Franz : "Pour les méchants, les naïfs sont des idiots." Et si en plus, ils ont l'outrecuidance d'être bons, il faut se venger d'eux... en tuant ce que leur bonté leur a offert de plus pur. Le sommet de cet épisode : la scène "invraisemblable", mais rendue dramatiquement époustouflante par la seule vertu du jeu et de la lumière de la forêt, de la mise en scène et de l'écriture, de l'assassinat de Mieze par Reinhold. Fassbinder utilise à fond la possibilité, que lui donne la forme en épisodes, de faire durer une scène.
XIII. Das Äußere und das Innere und das Geheimnis der Angst vor dem Geheimnis 8/10 [21/02]
Franz rit en apprenant enfin que Mieze ne l'a pas quitté...
XIV. Epilog : Rainer Werner Faßbinder - Mein Traum vom Traum des Franz Biberkopf 8/10 [23.02, salle]
L'enfer de la conscience et l'enfer allemand. Parfois redondant, parfois emporté par un souffle unique.