La Tchatche à son firmament

J’avais écrit cette critique à l’issu des 2 premiers épisodes. Ca pouvait sembler prématuré mais j’étais réellement enthousiaste.
Après visionnage de l’épisode final de la 1ère saison, il y a 2 voix en moi : celle de l’accro à BB qui ne demande qu’à avoir une dose supplémentaire de cette ambiance de série aux effluves envoûtantes et celle de l’apprenti Culturo-inspecteur de choc que je suis.
Si je suis la 1ère voix ma note s’élève à 8, si je suis la seconde je descend à 7.

Je ne vais pas ré énumérer les qualités techniques, scénaristiques et les performances des acteurs de Better Call Saul. Cette 1ère saison est plutôt une réussite et laisse entrevoir un joli avenir. De toute façon, avec Vince Gilligan aux manettes, on a la garantie que le travail ne sera pas bâclé.
Et pourtant, bien que séduit par les premiers épisodes, je trouve que le rythme s’est un peu ralenti et que BCS reste sur les acquis de sa Série-Génitrice : c’est suffisant quand on a apprécié BB mais pas assez pour donner une tonalité différente sur une même trame d’ambiance. Je pense trop Spin-off et pas assez Nouvelle série !

Bob Odenkirk porte brillamment la série sur ses épaules et il fait preuve d’une large palette d’acteur, je lui prédis déjà de belles opportunités de carrière. Mais attention à ne pas trop le laisser en roue libre.

D’autres acteurs peuvent également occuper la scène : Jonathan Banks est excellent, particulièrement dans l’épisode 6. Gonfler les rôles de quelques personnages secondaires ne serait peut être pas mauvais, pourrait soulager l’immense pression posée sur Odenkirk et éviter une overdose « McGillienne ».

Le décor est posé, les personnages sont drôles (j’ai un vrai coup de cœur pour le couple Kettleman !) ou inquiétants ou encore étranges mais toujours très justes. Mais la machine ne s’emballe pas encore ! S’agit il de longueurs scénaristiques et ou est ce juste une saison d’introduction ?
Vivement la 2ème saison pour que l’on teste si la came est pure à 99.1 % !

It's showtime, folks !

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Ma critique après les 2 premiers épisodes :

Lorsque Walter White a.k.a Heisenberg nous a quitté, ça m'a fait un peu mal. Je me suis senti orphelin d'une série magistrale par sa cohérence, son écriture, le jeu de ses acteurs, sa réalisation etc. Repose en paix au panthéon des séries Breaking Bad !
C'est donc avec impatience et appréhension que j'attendais Better Call Saul.

L'action se déroule avant Breaking Bad, on retrouve donc Saul (qui, par ailleurs, ne s'appelle pas encore Saul mais James McGill) avant qu'il ne devienne avocat de narcotrafiquants, toujours fantasque mais tellement loser avec des affaires plus bidons les unes que les autres.

Réalisation impeccable avec cette lumière quasi-mystique du Nouveau Mexique..., persos plus ou moins barrés, ton tragique : j'y suis maintenant habitué mais qu'il est bon de replonger dans cette ambiance saupoudrée d'humour noir !

McGill est un anti héros, un loser parfaitement conscient du pathétique de sa vie mais qui tient à garder les apparences avec une mentalité de pionnier. Un battant prêt à utiliser des moyens "détournés" pour forcer le destin.
Mention "très bien" à Bob Odenkirk qui pour l'instant porte la série sur ses épaules. Pourvu que ça dure
De quelle façon James McGill va t'il endosser le costume de Saul Goodman ? J'ai hâte de le savoir.

Je ne m'attends pas à ce qu'on atteigne les mêmes sommets que Breaking Bad mais pour l'instant c'est prometteur. It's showtime, folks !