Saison 6 : Un final en apothéose pour Better Call Saul et une conclusion parfaite. Bénéficiant toujours d'une cinématographie à tomber et d'une science du montage fascinante, cette ultime saison embrasse toute la complexité de Jimmy / Saul / Gene, qu'elle explore sur trois temporalités, dont celle concomitante avec Breaking Bad, évoqué pour la première fois.
On est au cœur de la transformation de McGill en Goodman. La série a pris son temps pour y arriver, le chemin a été admirablement pavé pour faire de ce dénouement une évidence.
C'est la fin d'une licence d'une incroyable densité narrative, d'une rigueur artistique rare alliée à une créativité constante. Et deux acteurs étincelants, la série étant autant celle de Bob Odenkirk (Saul) que de Rhea Seehorn (Kim). Better Call Saul a dépassé sa grande sœur Breaking Bad. Qui l'eut cru? Un sans-faute de bout en bout.