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Tu croyais que Black Mirror avait raccroché les gants ? Raté. Charlie Brooker revient, plus calme en surface, mais toujours aussi sournois dans les veines. Cette saison 7 n'explose pas – elle infuse. Lentement. Vicieusement. Comme une goutte d’encre dans de l’eau claire. Et l’écho reste, parfois plus longtemps que le souvenir.
Six épisodes, six bulles de réel fracturé. Pour Black Mirror, je pense qu'il ne faut jamais faire le pitch de chacun des six épisodes tant la surprise du déroulé du scénario et le choc de la chute finale sont des ressorts particulièrement efficaces dans l'univers de Black Mirror. Mais tous les épisodes sont peu ou prou un coup à l'estomac. Je signalerais cependant l'épisode 3 qui me semble très original dans son traitement narratif et son décor particulièrement séduisant et tellement suranné.
Charlie Brooker semble avoir calmé ses élans dystopiques criards. Il filme sobre. Il suggère. Il laisse le malaise s’installer sans forcer. Comme un serveur qui t’annonce "le dessert est offert" mais te regarde bizarre après. C’est fin, presque trop. Parfois, ça frôle l’élitisme froid. Mais souvent, ça touche juste.
La série de 2025 sur Netflix frôle l’auto-citation par instants – on sent l’envie de se redéfinir sans se trahir. Est-ce encore Black Mirror ou son reflet post-ironie ? Peu importe. On regarde. On fronce les sourcils. On dit "tiens, c’est pas con." Puis on y pense deux jours plus tard, en silence, dans le métro. Bref, une saison 7 à savourer sans retenue.