Avant de pouvoir apprécier Blue Lock, il faut pouvoir déconnecter son cerveau devant l'ineptie de base du scénario : un projet d'entraînement censé relever le niveau du football japonais en contrevenant à toute règle élémentaire de ce sport puisqu'on décide de faire jouer des équipes de 11 joueurs avec seulement des attaquants. Le tout en encourageant un jeu individualiste. Je ne suis pas un expert du foot mais pas sûr que ce soit une méthode efficace.
On a alors envie de se tirer les cheveux et d'arrêter le visionnage. Mais si l'on pose son cerveau devant cette ineptie et qu'on regarde Blue Lock pour ce que c'est : un anime divertissant pas à prendre au sérieux, le visionnage se passe mieux. Alors certes, le côté absurde du scénario, cumulé aux caractères parfois malaisants de certains personnages, ça fait que l'anime ne peut pas être plus que sympa. Mais néanmoins, Blue Lock réussit à rester sympa et à tenir en haleine le spectateur grâce aux nombreux rebondissements qui ont lieu pendant les matchs. Ce qui reste pour moi l'un des critères essentiels pour un anime de sport.
Verdict ?
Présenté par certains comme le successeur de Captain Tsubasa, il ne réussit pas à égaler son illustre aîné qui reste la référence du genre. Mais si on cherche un anime divertissant qu'on peut regarder sans trop se remuer les méninges, Blue Lock peut faire l'affaire.