Wesh t'es trop bones mam'zelle
Correct.
Ça fait partie des séries après lesquelles je ne cours pas mais, si je tombe dessus un soir de zapping passif, il y a de bonnes chances que je m'arrête dessus tellement il n'y a rien d'autre et que j'ai envie de me ramollir un peu le cerveau devant la boîte à conneries.
Sans grande originalité, sans non plus de fautes de goût majeures, Bones arbore en outre un petit côté humoristique de bon aloi, qui prêtera à sourire par le ridicule ou le décalage de certaines situations.
Les interactions entre les protagonistes n'offrent que peu de surprises.
Machin couche avec truc puis avec bidule, les deux personnages principaux filent le grand amour platonique car tout les sépare et tout les rapproche, blah blah blah.
On finit bien sûr par s'y attacher un minimum après quelques épisodes parce que... c'est comme ça que marchent les séries.
On peut tout à fait en être conscient, difficilement y résister.
Il y a des rebondissements intéressants dans l'entourage proche de nos héros. Bon, d'accord.
Les intrigues policières présentent une originalité mesurée par l'angle d'attaque, même si il y a des similitudes évidentes avec les innombrables dérivés du genre : experts et autres cold case en tête.
Le rythme permet de buller à son aise au fond de son canapé, ni amorphe ni épileptique, ça laisse le loisir de faire autre chose à côté.
Bref, comme l'indique très bien la note, c'est tout simplement moyen.
La critique peut paraître assassine mais ça n'est pas mauvais en soi.
Pas beaucoup de saveur, pas complètement désagréable.
Assez neutre.
Donc difficile à détester.