5 Saisons, 62 Episodes, 46,5 Heures soit 2790 minutes de pur plaisir et d’intensité dramatique. Breaking Bad est la série parfaite du pitch efficace, de l’accroche tape à l’œil et du sujet si enivrant.
Walter White a un cancer. Il est prof du chimie, son beau-frère Hank Schrader est à la DEA la brigade des stupéfiants, Hank emmène Walter voir une arrestation et c’est le déclic lorsqu’il voit s’échapper par la fenêtre ce gamin qui était son ancien élève : Jesse Pinkman. Walter White va fabriquer de la drogue, ce faire de l’argent et compter sur Jesse pour l’initier dans le milieu de la vente. Du grandiose.
Pour faire une immense série, qui en plus serait grand public, je pense que l’on a ici dans ce résumé de pilot les ingrédients de la réussite. Après, aux scénaristes d’assumer derrière et d’être capable d’enchainer les saisons et s’arrêter au paroxysme, ca c’est autre chose, bien plus complexe. Deux personnages dont tous les opposent : White & Pinkman. Un duo qui va devoir répondre à des questions plus que morales et éthiques. Un adversaire directement lié au cercle familial du héros. Une histoire avec de multiples facettes d’un sujet qui fascine et fait peur. La combinaison ultime de la tentation du prochain épisode. Ajoutez une réalisation soignée, des dialogues qui font frémir ou sourire, une bande-son géniale et enfin une pincée de romantisme. Mélangez le tout et vous obtenez une série qui a de la gueule, ou du moins un bel épisode.
Seulement Breaking Bad ce n’est pas que ça. Breaking Bad c’est la réussite sur la continuité. Très peu de moment où l’on s’ennuie, d’incroyables séquences devenus cultes. Et les questions que posent la série sont simples : jusqu’à où un homme est près à détruire le code de conduite qu’il a pu suivre toute sa vie pour subvenir au besoin de sa famille ? Et dans quelle mesure le pouvoir est-il vraiment contrôlable ou bien est-ce le pouvoir qui nous possède ? Walter White nous donne un aperçu de l’étendu de réponses sur ces interrogations.
And now, say his name.