La vie est cruelle. Heureusement qu'il y a les séries anglaises pour nous réconforter.
Sherlock. Doctor Who.
Broadchurch.
Sérieusement, on en à marre des ficelles à la expert miami, on en à marre des trailers de la saison 8 de dexter genre "promis on va se rattraper sur la fin." On à besoin d'un truc addictif mais fin, court mais profond.
Qui a tué Danny latimer ?
Derrière cette question, 8 épisodes de 45 minutes, et beaucoup, beaucoup, beaucoup de secrets.
De ceux qui vous bouffent et qui vous réduisent à rien, qui vous forcent à partir, à changer de vie, à vous installer dans la petite commune de broadchurch. Loin de la vie (trop) active, loin des soucis. Dans la brume.
Quand la brume se lève, ça sent la merde, car beaucoup baignent encore dedans.
L'écriture est parfaite, lente pour ce qui est de l'intrigue, cherché pour ce qui est des personnages.
Les acteurs suivent donnent parfaitement le ton. Les larmes sont réelles, les visages se brisent, David Tennant campe avec perfection un flic fatigué mais luttant, et Olivia Colman est loin, très loin de se laisser voler la vedette par le 10ème docteur.
La famille latimer saura mettre en miettes le plus froid des coeurs. Ils ne sont pas de ceux qu'on voudraient réconforter, car on sait que ce n'est pas possible.
Un petit point en moins pour le rôle du messager, je ne l'ai pas trouvé à sa place. Un peu trop fin pour être crédible.
Au final, ce n'est pas un hasard si broadchurch pulvérise les taux d'audience chez nos amis britannique. Une série intelligente, fine et froide, mérite toute l'attention de n'importe quel sériephile averti.
Merci Chris Chibnall.
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