et treize épisodes de bouffés tant on accroche, enfin tant j'ai accroché. Sans rien savoir de ce manga, sans en avoir entendu parler, par le hasard d'un dossier introduit sur mon ordinateur par une certaine personne dont je tairai le nom...
et bien... merci pour la nuit blanche, en plein mémoire, j'vous dis pas les dégâts... mais c'était plus fort que moi.
d'abord, contrairement à de nombreux manga, ce n'est pas lent mais alors pas lent du tout. ok il n'y a que treize épisodes donc ça peut paraître normal mais aucun trait de lenteur n'y pêche.
il a de l'action, des sentiments, de l'humour et une histoire qui tient la route.
donc en gros, vous suivez deux journalistes japonais en reportage à Shangaï pour un festival. La photographe y retrouve une de ses amies qui se trouve être... une synesthète. Une personne capable de convertir en couleurs tout ce qu'elle ressent, du coup, elle peut voir les intentions des gens. Non contente de posséder cette capacité hors norme, canaan, c'est son nom, a été entraînée et est une redoutable soldat engagée par une organisation qui lutte contre le terrorisme. Terrorisme dirigé par Alphard, autre synesthète et sa soeur complètement timbrée. S'ajoute à cela un groupe étrange qui se ballade avec des personnes portant d'énormes têtes de peluche.
le tout sur fond de congrès international antiterroristes, de villages disparu et de virus UA.
C'est dense, et pourtant, tout se recoupe, on ne s'y perd pas et tout trouve sa justification. Les personnages se développe au fur et à mesure, ni tout blancs ni tout jaunes, euh noirs, pour nous offrir une jolie fin ouverte.