Une flic et un écrivain, drôle de duo pour une série policière. Même si c’est surprenant ça marche bien. Au début j’étais sceptique sur cette énième série policière américaine. Mais j’ai été agréablement surpris.
Richard Castle est un auteur de polar à succès. Un jour, un de ses fan se met à reproduire les meurtres d’un de ses polar. Dans le cadre de l’enquête, il est interrogé par le lieutenant Kate Beckett, il est séduit par le personnage. Ami du maire, il demande à effectuer l’enquête avec elle, puis à rester pour trouver de quoi écrire de nouvelles histoires. Autours d’eux gravite tout un petit monde : Alexi la fille de Castle, Martha, la mère de Castle, Esposito et Ryan les adjoints de Beckett, Lanie la légiste et Montgomery le chef de police. Au fil des saisons, Castle et Beckett vont tomber amoureux l’un de l’autre sans jamais oser se l’avouer et en avoir l’occasion.
C’est une série drôle tant à la fois sur le plan des meurtres qui sont tous plus originaux les uns que les autres (les passionnés d’époque victorienne, les loups-garous, les super héros de comics, …) , que sur le plan personnel. Ces meurtres permettent à Castle d’élaborer les théories les plus farfelues, souvent à base d’extra-terrestres, d’agents secrets, de monstres, … . Castle est un grand gamin cabotin à l’extrême qui énerve profondément. Beckett est une jolie flic, intelligente et qui n’a pas peur de mettre les mains dans le cambouis face à un Castle trouillard, égocentrique, qui fourre son nez partout, mais qui sait toujours se faire pardonner. Ryan, Esposito et Lanie de leur côté vont voir leur rôle devenir plus important, en particulier Esposito et Ryan, qui tout de suite apprécient Castle. Les voix de chaque personnage et en particulier du duo ont été très bien choisies, elles collent parfaitement à leurs physiques et leurs caractères.
Même après 6 saisons (en France), la série parvient à ne pas s’essouffler avec des épisodes surprenants et des fils rouges qui n’en finissent pas de se dérouler alors même qu’on croît être arrivé au bout de la bobine. On rigole bien avec Castle, c’est pourquoi je la recommande chaudement.