Critique S1 - Moralement Abject 1/10:
D’entrée, on sent que le duo Richter/Maria sera plus bavard mais plus chiant et donc moins intéressant que le duo Trevor/Sypha, qui n’était pourtant pas un modèle de subtilité. L’aventure part directement sur les chapeaux de roues, pas d’introduction, pas le temps, il faut que ça pète et que ça gicle du sang dans tous les sens entrecoupé de laïus révolutionnaires. Aucun soin n’a été apporté au récit. Raconter une histoire et la développer coûte du talent et un certain sens de la mise en scène. De toute manière le scénario est globalement et profondément inintéressant, mais ça c’est surtout à cause de la couche woke bien grasse par-dessus, on y reviendra.
Ensuite, parce que la Maria Renard est terriblement agaçante et verse littéralement et ouvertement dans une dialectique purement féministe (au moins dans sa posture contre son père), cachée malhabilement derrière son air révolutionnaire - cela se passe en pleine Révolution Française.
Une attitude donc complètement anachronique et insupportable, mais surtout qui est absolument hors propos dans l’univers de "Castlevania". Qu’est-ce que de telles considérations viennent faire ici?
Puis, qu’il y ait des métèques qui viennent des Caraïbes passe encore pour justifier leur quota de protagonistes noirs, métis et femmes. Mais qu’en plus on se tape des personnages secondaires de toutes les minorités possible (couple gays) parce qu’il faut mettre le maximum de quota, c’est un pur scandale, une saloperie et ce n’est toujours pas l’univers de "Castlevania".
On ne va même pas commenter le fait que les horribles colons sont représentés par des vampires blancs. On est dans le narratif woke le plus débilisant et le plus dégoulinant de poncifs. Du genre, les vampires méchants, mâles blancs donc, sont copains comme cochon avec l’aristocratie et pro Ancien Régime, mais l’émancipation révolutionnaire "Black Lives Matter" est en marche - chaque mot pèse dans cette dernière phrase!
L’animé nous présente finalement, sur un ton le plus naturellement du monde, la Révolution Française comme un progressisme qui a fait du bien au petit peuple. Cette blague! Les têtes décapitées et le massacre qui a suivi (La Terreur pour ceux ayant la culture suffisante), c’était du flan. Bon catéchisme bien récité par les showrunners – c’est le cas de le dire. Du révisionnisme pur et dur de la part des producteurs de l’animé.
Ca et puis aussi les caricatures grotesques et grossières de la Vampire latex et colo rose bonbon style Nicky Minaj, sans déconner. Ca détonne complètement avec l’époque où est censée se passer l’aventure.
Après il faut le reconnaître, la DA est somptueusement belle et c’est très bien animé aussi, comme la première série de Warren Ellis. Les combats sont prenants, dynamiques et c’est bien chorégraphié. Quant à l’OST, elle est excellente également. Le soin technique sauve de justesse cette série qui nous vient tout droit du Wokistant tout en étant moralement une abjection et une saloperie; Un dévot gay forniquant avec un vampire, horrifié parce que son Abbé, ayant eu une fille illégitime avec une sorcière, la sacrifie pour la gloire d’une déesse-démoniaque-vampire. Un fatras de strictement n’importe quoi.
Critique S2 - Pas mieux 3/10:
Cette seconde saison reprend presque là où la première saison de Nocturne s’était terminée. Et tout comme la première saison, - hormis un petit prologue de cinq minutes - ça entre directement dans le vif du sujet. Faut dire que huit épisodes de 20 min, ne laissent pas de place à une narration profonde et détaillée. La présentation des personnages étant déjà faite à la précédente saison, la série attaque dans le dur. Pas de nouveau personnage, hormis celui d’Alucard, mais la série assume le fait qu’il ait été déjà introduit dans les séries Castlevania passées.
La DA et l’animation sont toujours au top. Et puis revoir enfin Alucard ultra stylé en plus, fait plaisir. Richter est encore en demi-teinte, avec son acolyte Maria toujours aussi insupportable (enfin beaucoup moins que la saison précédente mais assez pour en être agacé). Il n’y a rien à faire, le couple Sypha/Trevor est définitivement plus crédible et plus intéressant. Reste la mère de Maria relativement intéressante et tellement classe aussi comme Alucard – par son Chara Design .
Pas mieux que la S1, c’est franchement même plus mou, plus soporifique, mais au moins plus d’irruption homosexuelle et de discours féministe anachronique du même genre. En fait, cette seconde saison n’a strictement aucun intérêt, alors qu’elle cumule ici et là des incohérences et des raccourcis affligeants. Les enjeux sont nazes, les personnages sont sans intérêts et fades, à l’instar du scénario qui n’amènent strictement nulle part. Dans la continuité de la S1. Circulez y a rien à voir.