Adaptation du phénomène Chainsaw Man, manga du phénomènal Tatsuki Fujimoto. Beaucoup d'enthousiasme, d'attente autour de l'anime. De mon côté je n'avait qu'un seul souhait, de la créativité. L'auteur est reconnu pour son inventivité dans la transmission de ses idées sans pour autant tomber complexité creuse. Je ne voulais pas un produit dérivé de la bande dessinée.
Je n'ai pas était dessus par les choix de réalisation qui ont su saisir l'intérêt du matériel d'origine, en proposant aussi leurs vision de l'œuvre.
Les premier changements qui sautent aux yeux sont relatifs aux ton global. Les couleurs sont ternes donnant un aspect plus sérieux à l'histoire, Les musiques sont calme. Là où dans le premiers tomes, les malheurs de Denji étaient tellement immense que cela en devenait grotesque, dans l'anime, la colorimétrie, les musiques et les choix de mise en scène, rajoute une sobriété qu'il n'y avait pas dans le manga et qui nous ramène à la réalité que Denji un adolescents qui c'est vu priver de la vie que tout les jeunes de son âges mérite. En comprenant cela, les aspirations de notre protagonistes, qui peuvent paraître risible au début tellement c'est décalé par rapport aux autres héros de son genre (manger des tartines, palper des sein, avoir des relations sexuel, quand on est habitué à lire des histoires où les héros sont des surhomme, lire Chainsaw Man c'est l'équivalent d'une chute de 100 mètres tellement c'est terre à terre). Mais avec l'œil nouveau de l'anime, le personnage de Denji et ces objectifs deviennent d'avantage pathetique que comique ou parodique.
Et le côté pathetique de Denji se reflétera dans la direction que prendra l'anime. La violence, les couleurs pop, la folie et la crasse du monde dans lequel il évolue tout cela est dilué pour mettre en avant la tranche de vie, le quotidien de ses personnages car l'objectif du héros il n'est pas dans la sang mais dans les relations qu'il bâti avec les autres, les démon ne sont qu'un obstacles à la normalité à laquelle aspire Le démon tronçonneuse. Et il n'est pas le seul à vouloir une vie normale quasiment tout les personnages courent après ce qui paraît impossible entant que devil hunter, pourtant ils essayent, donnent un sens à leurs vie à travers la vengeance ou parce que leurs valeurs les y pousse, certains sont là pour l'argent etc. Mais ils finissent écrasé tôt ou tard car c'est pas un métier pour les mecs normaux.
Et c'est en cela que l'aspect tranche de vie exacerbée par l'anime est intéressant on suit pas des héros avec de grands principes mais gens qui se sont retrouvé là pour x ou y raison et veulent juste faire leurs petits bouts de chemin qu'ils doivent faire ensemble. La relation entre Denji, Power et Aki en est l'exemple parfait. Ils ne se ressemblent pas mais doivent faire équipes et au fur des épisodes en plus de s'attacher à eux on comprend qu'ils ont besoin les uns les autres pour avancer et combler leurs failles respectives.
Aki cherche à récupérer la vie qu'on lui a volé sous couverts de vengeance, et Power veut uniquement des camarades. Ils sont tous les trois dans une profonde détresse qu'ils ne comprennent pas mais tente néanmoins d'avancer.
Cette adaptation est une réussite total, bourré d'idée qui servent approfondir certaine thématique, dommage que la réel risque de changer à cause de critiques incapable d'accepter la vision d'un autre.