Franchement, je n’attendais rien de cette série. Une énième redit sur la mode revival des années 80, pensais-je. Et pourtant qu’elle ne fut pas ma surprise en découvrant ce petit bijou créatif teinté, bien sur, de nostalgie. Car cette série n’est pas du tout un remake mais une continuité de la licence « Karaté Kid ». C’est une suite en bonne et du forme mais 34 ans plus tard. Dans le teen movie culte, sortie en 1984, le scénario était basique. Daniel Larusso, voulant défendre son amie, est malmené par un groupe de jeunes mené par Jimmy. Pour trouver une réponse à cette humiliation, il trouve l’homme providentiel, Maître « Sensei » Miyagi. Il lui apprendra les rudiments du karaté et aura sa revanche…
Un petit résumé de Karaté Kid, en chanson, avec SURVIVOR, ceux qui ont écrit le fameux « Eyes of the tiger » CLIQUE!!!
Alors, comment cette franchise renait-elle de ses cendres, tel le phœnix? Et bien surtout grâce à son scénario et à la présence des personnages de Daniel Larusso et Johnny Lawrence, 34 ans plus tard. On découvre leur parcours de vie dès le premier épisode. On s’aperçoit surtout que les démons du passé ont façonné leur destin. Johnny est un looser qui est resté traumatisé par cet épisode de vie et Daniel a réussi aussi bien sur le plan privée que professionnel. Mais les évènements du présent vont les faire de nouveau se confronter. Ils vont se remettre en question et interroger leur vie actuelle. Jimmy décide de ré-ouvrir le club « Cobra Kai », le dojo de son adolescence, suite à des évènements que je vous laisse découvrir. Ce sera le déclencheur d’un tas de péripéties qui remettra en perspective leur passé, leur présent et leur futur. Et le déroulement qui nous est narré n’est pas aussi manichéen que les films. Il n’y a pas le gentil et le méchant. Il y a des êtres complexes bourrés de paradoxes qui essaient de panser leur blessures. Mais la série ne se contente pas de narrer leur histoire. Elle développe le côté teen movie qui est inhérent à la licence « Karaté Kid ». Grâce à l’intrigue autour des ados qui côtoient les deux protagonistes. Il est question d’harcèlement scolaire et numérique, de lien père/enfant. Et pour finir la série est bourrée d’humour et ne se prend pas au sérieux tout le temps. Quelques références aux années 80 par la musique et le mode de pensée de Daniel et Johnny.
Et puis la fin de la saison 1…
Bref, pour vous dire que si vous aimez les teen movies des années 80, l’humour décalé, un scénario cuit aux petits oignons où tout est cohérent et fouillé, cette série est faite pour vous.