Que dire sur Dagashi Kashi...
Déjà, je peux commencer par la présenter comme une série sympathique, tranquille et sans prétention.
Elle se déroule en été dans un village de campagne un peu perdu. Le héros est le fils du marchand de bonbons local et il n'a pas prévu de reprendre la boutique un peu désuète de son père. Mais un jour, une très belle jeune fille débarque avec l'intention de forcer notre protagoniste à diriger l'entreprise familiale.
C'est cette adolescente nommée Hotaru qui va amener les quatre principales caractéristiques de la série : l'atmosphère bucolique, les délires faisant référence à la pop culture, les allusions grivoises et les présentations de très nombreuses confiseries japonaises.
Et bizarrement, le campagnard français que je suis s'est totalement reconnu dans cette présentation d'une jeunesse japonaise rurale très certainement fantasmée. C'est vrai, le côté "glandouille paisible" des protagonistes, leur tendance à toujours citer des films ou des séries célèbres, l'attirance pour tout ce qui est sucré et puis aussi l'éveil d'un intérêt prononcé pour la "chose sexuelle" font que je trouve cette série vraiment pertinente dans son traitement de l'adolescence. Et du coup j'ai trouvé ça très cool mais... il y a un mais.
Et ce "mais" c'est justement le sujet fil rouge de la série à savoir les présentations de bonbons. Au départ j'ai trouvé ça plutôt intéressant et bien intégré dans le récit. Malheureusement, au fur et à mesure des épisodes, il m'a semblé que ça venait de plus en plus comme des cheveux sur une bonne soupe et que ça commençait à ressembler à des spots publicitaires.
Soyons honnêtes, ces placements de produits ne m'ont pas vraiment dérangés car la très grande majorité des marques présentées ne sont pas distribuées chez nous. Par contre, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que si Dagashi Kashi avait promu des bonbons Haribo, Lutti ou Krema, j'aurais certainement détesté cette série.
Ce n'est pas le cas et j'ai donc trouvé cette série plutôt sympa mais avec quand même pas mal de défaut, en particulier dans son rythme. Cela dit, elle reste amusante et apaisante, un peu à la manière d'un Non Non Biyori.