L’adaptation animée de Dandadan avait tout pour me séduire dès ses premiers épisodes.
Le concept initial, mêlant surnaturel, combats dynamiques et un humour décalé, semblait prometteur.
Les premiers affrontements, avec leur originalité et leur mise en scène frénétique, m’ont véritablement captivé. On sentait une énergie débordante, une volonté d’en mettre plein les yeux et de sortir des sentiers battus. Mais hélas, cet élan initial a fini par s’essouffler, laissant une impression d’inachevé et de potentiel mal exploité.
Le problème majeur réside dans cette sensation de répétition qui s’installe trop rapidement.
Les premiers combats brillent par leur créativité, mais très vite, on a l’impression que le schéma narratif s’installe dans une routine prévisible. Le fantastique et l’extraordinaire, qui faisaient le charme du début, finissent par perdre leur éclat à force de ressasser des idées déjà vues. Ce qui aurait pu être une montée en puissance progressive devient une stagnation frustrante.
Dès le combat dans une sorte d'école alternative, sous l'eau... On a du mal à comprendre l'action et les événements, pouf! Ils gagnent... J'ai fini par me lasser dès ce moment là et à voir les ficelles du scénario.
Que ce soit dans la qualité de l'animation, les plans et le scénario, j'ai fini par de plus retrouver la fougue du début et à me désintéresser des sorties d'épisodes.
Et pourtant, il reste une étincelle qui me pousse à suivre l’histoire : la relation entre les deux personnages principaux. Leur dynamique, entre tendresse maladroite et humour rafraîchissant, est un des rares éléments qui parvient à maintenir mon intérêt. On espère des moments plus intimes, plus marquants, mais ces attentes sont souvent déçues par un rythme qui privilégie l’action, ou la blague de mauvais goût au détriment de la profondeur.
Visuellement, l’anime réussit malgré tout à se démarquer. Les combats, même s’ils deviennent redondants, restent bien animés, avec une énergie qui parvient encore à surprendre par moments. Les designs, fidèles au manga, apportent une certaine fraîcheur, mais ils ne suffisent pas à combler les lacunes d’une narration qui peine à se renouveler.
En conclusion, Dandadan avait tous les ingrédients pour devenir une adaptation mémorable : un concept original, une mise en scène dynamique et des personnages attachants. Mais cette promesse initiale s’effrite à mesure que l’anime s’installe dans une routine prévisible. Ce qui reste, c’est une œuvre qui amuse et intrigue par moments, mais qui ne parvient pas à dépasser les attentes qu’elle avait elle-même créées.
Une déception relative, mais une déception tout de même, que seule la relation entre ses deux héros parvient encore à sauver de l’oubli.