Dark m’a continuellement fait penser à la série Les Revenants. J’ai eu cette même sensation d’être plongée dans une histoire surnaturelle terriblement marquée par une atmosphère fascinante. On a se sentiment immédiat du drame qui va toucher les personnages, ils sont comme un verre au bord d’une table : un tremblement il se brise.
Dark tient bien évidemment plus de la science-fiction que du fantastique. Elle est moins mystérieuse que les Revenants, moins spirituel. On comprend plus facilement au fur et à mesure de quoi il en retourne, la série nous offre des réponses, qu’il faut certes remettre dans le bon ordre, combler les blancs, mais l’histoire au départ plein de points d’interrogation trouve des réponses. Alors certes, des réponses surement incohérentes, ou il ne faut pas trop s’attarder sur les failles temporelles. La série en a des caisses, et parce qu’elle en a des caisses on n’y fait pas attention. Dans tous les cas je n’ai jamais apprécié les personnes critiquant des incohérences de certains films ou séries de science-fiction, notamment ceux usant du voyage dans le temps, tout simplement parce qu’il y a toujours une faille et que c’est toujours incohérent. Il faut savoir aller au-delà. Parce que Dark c’est bien plus que ce mystère d’une grotte et de disparition de jeunes garçons.
Pour en revenir aux Revenants, là où la série sonnait presque comme un miracle, dont les conséquences étaient difficiles pour les vivants et les revenants, Dark apparaît comme un cauchemar. La série est bien plus noire, bien plus glauque, on sent le poids des générations, des secrets, des conséquences, qui pèsent sur toute une communauté. Dark est une histoire qui vire de l’horreur au tragique. L’histoire de Jonas, ses larmes silencieuses, sont tragiques.