Saison 1 : Série allemande remarquable, un thriller SF sur plusieurs timeline, quasiment impossible à suivre sans l'aide du bouton pause et rewind, mais addictive à souhait
Saison 2 : C'est quand même sacrément bien foutu Dark. La saison 2 serait même plus accessible que la première maintenant qu'on est familiarisé avec le concept et les personnages (un petit arbre généalogique aide cependant). Fortiche.
Saison 3 : Tu pensais être au point après avoir vu dix recap' des deux premières saisons et appris par cœur l'arbre généalogique de chaque famille? Tu pensais maîtriser les voyages dans le temps comme un chef?
Raté, les scénaristes rabattent les cartes et apportent une nouvelle dimension à ce casse-tête déjà bien tordu pour nous faire chauffer encore un peu plus le cerveau. Un mille-feuille temporel pourtant très digeste, saupoudré en saison trois d'une métaphore sur la Création.
Une intrigue qui ferait passer Lost pour un puzzle de 10 pièces, mais sans jamais perdre sa cohérence (pas le moindre de ses exploits) ni jamais quitter des yeux ses personnages et l'émotion qu'ils dégagent.
Et comme la réalisation est à la hauteur de la complexité de son scénario, n'ayant rien à envier aux séries américaines les plus prestigieuses, cela impose Dark comme l'une des séries les plus ambitieuse, exigeante, fantastique (dans tous les sens du terme) et stimulante qu'il nous ait été donné de suivre.
Une très grande série.