Un beau gâchis
Du potentiel : j'aimais bien le postulat de départ, j'ai un faible pour Jessica Alba, et elle avait trop la classe avec ses lunettes jaunes sur sa moto. J'étais à fond toute la première saison. Puis...
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le 19 juil. 2010
12 j'aime
1
Saison 1 (7/10) :
On dit souvent qu'entre « Titanic » et « Avatar », James Cameron est resté les bras croisés au soleil : c'est oublier qu'il est le créateur de cette série qui, certes, a pris un petit coup de vieux en 2014, mais se regarde encore avec plaisir. Certes cela manque un peu de brio, de maturité et s'adresse principalement aux ados, mais ce monde post-apocalyptique s'avère globalement très cohérent et s'ils ne débordent pas d'imagination, les scénarii restent de bonne facture, aussi bien concernant le fil conducteur que les intrigues inhérentes à chaque épisode.
Cela a parfois un petit air de déjà vu ? Tant pis, la série le compense par son énergie, son esprit science-fictionnel bien rôdé et surtout ses personnages attachants, Original Cindy (savoureuse Valarie Rae Miller) et surtout la belle Max en tête. À ce titre, si certains raillent régulièrement Jessica Alba, je trouve que cette actrice, en plus d'être belle à tomber, a une présence, un charme que très peu d'actrices ont aujourd'hui, et je dois avouer que la retrouver ainsi quotidiennement durant 22 épisodes a été un bonheur pour moi. Bref, peut-être un peu faible au vue des classiques qu'a pu nous offrir la télévision depuis, mais cette première saison n'en reste pas moins un divertissement de qualité, alerte et fort distrayant : il serait dommage de bouder son plaisir.
Saison 2 (6/10) :
Une note légèrement inférieure à celle de la saison précédente, et ce pour plusieurs raisons. Scénarii moins originaux, nouveaux personnages secondaires moins réussis (Joshua excepté) au détriment des « historiques », enjeux moins excitants, aspect (presque) seule contre tous un peu laissé de côté au profit d'une communauté de « freaks » solidaire... On finit par se dire que l'arrêt de la série était en définitive logique et même plutôt préférable. Cela dit, il serait malhonnête d'écrire que l'on s'ennuie, le savoir-faire de James Cameron et Charles H. Eglee se démontrant une fois de plus à travers des épisodes efficaces, souvent bien menés et un minimum capables de nous tenir en haleine. De plus, le discours a beau ne pas être très subtil et les symboles parfois appuyés, une petite leçon de tolérance ancrée dans un contexte plutôt réaliste et loin d'être très flatteuse concernant la « bonté » humaine, cela ne peut faire de mal à personne.
La série fait d'ailleurs des choix forts dans le dernier quart en s'éloignant assez brutalement de la ligne directrice qu'avait été celle de la saison jusque-là, permettant de relancer une machine jusqu'alors plaisante mais ronronnante, Cameron se chargeant « himself » du dernier épisode pour un résultat réussi. Et puis Jessica Alba... Son nom se suffit à lui-même, sa beauté et sa présence justifiant presque à elles-seules le visionnage de l'œuvre... D'ailleurs, que ce soit cette conclusion vraiment séduisante ou cette fin (très) ouverte, on en revient presque à revenir sur notre première impression et se dire qu'une nouvelle saison aurait pu offrir de belles et intéressantes perspectives concernant cet univers singulier, m'enfin... Bref, sans être la série du siècle, « Dark Angel », malgré des faiblesses, restera de ces séries emblématiques des années 2000, plaisante, dynamique et sans doute (un peu) plus subtil qu'elle n'en a l'air : le James Cameron de la belle époque, quoi.
Critique globale (7/10) :
Sept étoiles à la première saison, six étoiles à la seconde... Allez, soyons généreux en arrondissant au nombre supérieur! Alors oui, « Dark Angel » a sans doute (déjà) un peu vieilli et au vu de l'incroyable période de créativité qui traverse les séries actuellement, celle-ci peut faire légèrement pâle figure. Toujours est-il qu'avec James Cameron comme co-créateur, un budget plutôt conséquent et un univers globalement cohérent et séduisant, difficile de s'ennuyer devant un divertissement aussi plaisant qu'efficace, sans doute pas mal ciblé ados mais capable de nous raconter une histoire peuplée de personnages séduisants avec dynamisme et même parfois une certaine émotion à travers certains thèmes universels traités un peu lourdement mais avec savoir-faire et sincérité. Et ne serait-ce que pour avoir fait découvrir au monde entier la merveilleuse Jessica Alba... Bref, voilà une œuvre qui, à défaut d'être inoubliable, s'avère assez emblématique des années 2000 tout en gardant une identité propre : un bon moment en perspective.
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Créée
le 28 avr. 2018
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