Espace et trou noir
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le 31 janv. 2016
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Le point fort de Dark Matter, c'est la gestion de ses arcs narratifs qui se résolvent et s'enchaînent de manière constante et rythmée. Une écriture efficace, rodée comme une bonne vieille recette de cuisine qu'on maîtrise à la perfection.
Comme beaucoup de série de SF, on peut être décontenancé par un début quelque peu abscons, les protagonistes ayant perdu la mémoire, ils paraissent très lisses et caricaturaux, pas franchement aidés par un casting Benetton. Cela dit, en lui laissant sa chance, on découvre le passé de chacun des membres de la navette spatiale, leurs motivations, leurs histoires et leurs blessures. Chacun d'eux redécouvrira son passé avec de nouvelles perspectives et une morale différente, sans les remords, la haine, la colère ou les regrets issus de leurs précédentes vies. Le passé des personnages reviendra à la surface, constituant des arcs narratifs et des aventures dans lequel on a plaisir à les suivre. Le tout au milieu des corporations sans foi ni lois, d'une galaxie ou la piraterie s'affranchit des règles, visiblement présente pour faire jolie.
La série est très Benetton sans pour autant pâtir d'idéologie post-moderne très marqué. Mise à part deux ou trois épisodes ou le féminisme est assez appuyé, mais sans pour autant être moralisateur (il s'est même révélé assez drôle). Sinon, on reste ici sur un message et une prise de position constructiviste assez banal, à savoir que l'environnement détermine nos choix, notre caractère et notre morale. Le déterminisme biologique est ici purement superficiel, faisant uniquement référence à la capacité physique des protagonistes.
Un petit space-opera SyFy sans prétention qui se binge-watch facilement. Ça reste plusieurs crans en dessous de Battlestar Galactica avec une écriture plus expédiée, assez adulte quand même. (bien plus qu'un stargate sg-1). À voir pour les amateurs de space-opera.
Créée
le 9 nov. 2021
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