Ah Dawson, ce grand dadais blond et coincé, fan de Spielberg et de sa copine Joey, une sacrée tête à claques, pas vrai?
La douce Joey, alias Katie Holmes, parlons-en : une emmerdeuse de premier ordre, bien chaste elle aussi, pas foutue de se décider entre ses deux prétendants durant un paquet de saisons!
D'ailleurs, rendons grâce à Kevin Williamson d'avoir imaginé cette fin plutôt inattendue, qui aura permis de confirmer que "Dawson" était plus qu'une bête série pour ados comme toutes les autres, bénéficiant justement d'un petit supplément d'âme, avec cette tonalité mélancolique illustrée par la BO pop-folk et par une certaine liberté de ton.
Clairement, ce n'est plus du tout regardable en tant qu'adulte, mais les historiettes vécues par la petite bande me touchaient à l'époque, car l'identification à ces anti-héros était plutôt aisée.
Rien à voir avec les vies parfaites d'ados américains blindés et autonomes dès l'âge de 15 ans, qu'on nous infligeait dans de nombreuses séries type "Beverly Hills" ou plus tard "Gossip Girl".
Bref, un plaisir coupable d'hier qui diffuse un parfum de nostalgie encore aujourd'hui : essayez donc d'écouter le générique sans ressentir un léger pincement au cœur...