Saison 1 : Commençant sur les chapeaux de roue de la déjante, Daybreak semble privilégier un humour qui inquiète sur la suite de la première saison. Trop de fun attitude aurait pu rendre le projet vain et trop élitiste (16-20 ans) pour le rendre intéressant.
Heureusement, dès le 3ème épisode, la série montre un autre chose visage et ne s'enfonce pas dans le régressif. Tout en abordant des sujets variés sur l'adolescence, elle cherche également à diversifier son formalisme. Et s'en devient à chaque épisode un plaisir de découvertes, d'humour et de réflexions.
Quand arrive la conclusion de cette livrée, les réjouissances n'occultent pas les résolutions des arcs scénaristiques tout en ménageant un petit twist bien senti en forme d'ouverture pour un second cycle.
C'est ce mélange heureux de forme et de fond qui permettent à Daybreak d'imprimer sa patte, à la croisée des chemins de grandes inspirations évidentes et trop nombreuses pour être citées, mais jamais handicapantes à la vision.