La B.B.C avec cette adaptation d’un roman de Charles Dickens reprend les clichés des enfances malheureuses au cours du XIX ème siècle. D’un coté, Pip recueilli par un forgeron puis confié à une demoiselle à la beauté dégradée et habillée en robe de mariée, une malheureuse comme les pierres de son château en quasi ruine qui élève Estella fille d’un forçat évadé. Le tableau décrypte bien les différences sociales entre les non-possédants et les nantis. A cela s’ajoutent une justice impitoyable, la générosité du personnage principal, les rancoeurs, froideurs et haines de femmes qui ne se comprennent pas et l’argent trésor de cupidité pour les uns ou fortune providentielle pour les autres. Tout s’achète jusqu’au fond des prisons les plus sinistres. Cette histoire dévoilera lors du dernier épisode en dix minutes chrono de lourds secrets telles des illusions destinées à vous cacher la réalité. Le pragmatisme comme tout anglais qui se respecte.