En fait, Death Note c’est l’histoire de 2 puceaux de 17 ans qui jouent à qui a la plus grosse. Mais un des deux triche, il a un cahier qui tue.
La suite est garantie pleine de spoils.
Alors au début, c’est vraiment sympa. On refile une arme de destruction massive à un gosse, et on regarde ce qu’il va en faire. Bien évidemment il va la tester, mais au lieu de s’interroger sur la légitimité de ses meurtres, il va immédiatement se prendre pour un dieu, et voilà déjà le questionnement philosophique de la série qui disparaît.
Elle prend surtout des allures de divertissement et malgré quelques essoufflements et facilités à certains moments, l’ensemble reste prenant une quinzaine d’épisodes (environ). Les déductions de nos 2 héros commencent à se diviser en 2 catégories:
- les déductions sorties de nulle part, même le Père Noël n’aurait pas pu les trouver. L ou Light se sentent alors obligés de passer 5 bonnes minutes à nous les expliquer.
- les déductions étaient tellement évidentes que je les avais devinées avant eux. Mais merci de passer encore 5 minutes à me les expliquer.
On pourra toujours s'étonner de voir que ce sont 2 gamins, un autiste et un vaniteux, qui sont les moins cons de la planète, mais globalement, c’est plutôt cool de les voir s’affronter indirectement, et on se prend au jeu.
J’ai commencé à m’ennuyer lorsque Light se fait emprisonner et abandonne les droits sur son cahier. La partie avec le groupe Yotsuba est lassante et Higutchi fait un bien piètre méchant. Tout cela se termine par la mort de L au terme d’un épisode inutile et maladroit, L ou l’un des 3 seuls personnages que je pouvais saquer. La suite ne sera qu’une accumulation de bêtises, de situations pathétiques, avec des nouveaux personnages insupportables. Je pense qu’il est inutile de vous dire à quel point Myr (ou Nyr, j’sais pas, le gamin qui joue aux playmobils), son ami (l’autre qui est censé être aussi intelligent que lui, mais qui est aussi con que Matsuda), Misa (tantôt débile tantôt super maligne), etc1, etc2, etc3… m’insupportent, à quel point le triple twist final est hilarant, à quel point la quasi-disparition de Ryuk pendant la deuxième partie de la série m’attriste, à quel point vous devez vous faire chier en me lisant…
La fin est ratée, Light oscillant entre l'ado orgueilleux et l'apôtre psychopathe... Heureusement, on nous offre un (dernier) bon moment (en toute fin de l’épisode 37) qui, quoiqu’un peu maladroit, clôt d’une assez belle manière un anime au potentiel sous-exploité.
Un dernier point sur la musique: il y en a 2 genres en particulier qui sont utilisés et si ils collent bien à l'ambiance, faut avouer que 37 épisodes de chants grégoriens c'est limite.