Demon Slayer est un vrai phénomène, manga dont le nom n’avait pas réellement percé. Il a fallu attendre l’excellente adaptation animée pour que le manga explose et arrive même à rivaliser avec les records de One Pièce. Mais j’étais totalement passé à côté de ce phénomène. Un abonnement Crunchy Roll plus tard et me voici à jour.
Démon Slayer est un pur shônen. Démon Slayer n’est en fait qu’un pur shônen. L’intrigue des 26 premiers épisodes se résume malheureusement en 3 lignes et rien ne viendra lui redonner un peu de peps : un jeune garçon découvre sa famille massacrée par un démon, seule rescapée sa sœur qui est devenue elle même un démon. Il part à l’aventure pour lui rendre forme humaine. Pour cela il devra embrasser la carrière de pourfendeur de démons.
On retrouve ensuite le déroulement classique d’un shonen peu inspiré. L’entraînement du héros, des affrontements random et une mini équipe de coéquipier haut en couleur. Des amis qui sont d’ailleurs très vite fatiguant à crier, pleurer, râler tout le temps.
Démon Slayer n’arrivera jamais à sortir du lot, il reste sur ces 26 épisodes très basiques, à tel point que même l’antagoniste est à peine montré. On se concentre sur 4/5 démons mineurs sans grand intérêt. Alors pourquoi une telle hype ? J’imagine que c’est grâce à l’animation soignée car autrement on retrouve des affrontements basiques, qui s’expédient à la manière de Saint Seiya dès lors qu’un héros se décide enfin à faire « sa super attaque ».
Je ne sais pas comment le résumer autrement que par « bof »… une déception à la hauteur de la hype qui a été créée après la diffusion du titre. Rien qui, selon moi, arrive à la cheville d’un full metal Alchemist par exemple ou d’un Hunter X Hunter. Un succès immérité et une grosse perte de temps pour qui cherche un shonen différent et de qualité.