Demon Slayer : Le Quartier des Plaisirs te plonge dans une mission qui allie élégance, extravagance, et une bonne dose de combats spectaculaires. Après le choc émotionnel du Train de l’Infini, on repart avec Tanjiro, Nezuko, Zenitsu et Inosuke dans une aventure où les kimonos brillent autant que les lames… et où les démons n’ont clairement pas lu la définition du mot "discrétion".


Le décor : un quartier nocturne scintillant, rempli de mystère, de maisons de plaisir, et bien sûr, de démons à éliminer. Tanjiro et ses camarades se déguisent en… eh bien, disons qu’ils "s’adaptent" pour enquêter sous couverture. Voir Zenitsu et Inosuke dans des tenues de "geishas improvisées" est une raison suffisante pour appuyer sur "play".


Le vrai clou du spectacle, c’est l’entrée de Tengen Uzui, le Pilier du Son. Avec son charisme XXL, ses trois (oui, trois) épouses badass, et son obsession pour tout ce qui brille, Tengen vole la vedette. Si tu pensais que Rengoku avait mis la barre haute dans l’arc précédent, Tengen arrive avec une énergie explosive qui dit : "Tiens ma boisson, je gère."


Visuellement, Demon Slayer reste un chef-d’œuvre. Ufotable livre une animation si somptueuse qu’on se demande s’ils n’ont pas passé un pacte avec un démon pour ces scènes de combat spectaculaires. Les affrontements contre Daki et Gyutaro, les antagonistes démoniaques de l’arc, sont de véritables ballets sanglants où chaque coup est un tableau en mouvement.


Côté émotions, la série équilibre habilement humour, tension et moments déchirants. Mais si les combats et l’humour fonctionnent à merveille, le rythme de l’arc peut parfois sembler déséquilibré : les premiers épisodes prennent un peu trop leur temps à installer l’intrigue, alors que le final, bien que grandiose, arrive un peu comme un feu d’artifice qui éclate trop vite.


En résumé : Le Quartier des Plaisirs est une fête pour les yeux et un régal pour les fans de Demon Slayer. Une série qui brille autant par ses personnages hauts en couleur que par ses affrontements époustouflants, même si elle manque parfois de subtilité dans son rythme. À voir absolument, ne serait-ce que pour le plaisir de voir des démons se faire pulvériser avec panache.

CinephageAiguise
7

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le 18 nov. 2024

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