Franchement ? FRANCHEMENT ?
Une nuit marquée par un ennui profond au fond de mon lit, je zappe comme un zombie décérébré.
Puis je tombe sur un espèce de film, ou de téléfilm, avec des effets de lumière nauséux, des doublages moisis, une histoire d'une nullité affligeante (une station de télé dans l'espace qui diffuse des émissions télé glauques). Je ne comprends absolument rien à cet espèce de délire de série Z system-shockesque (de loin, de trèèèès loin).
Je me rappelle juste ça se finissait lorsque ce que j'imagine être le héros, avec son charisme de beignet, déclarait la guerre à des vaisseaux spatiaux remplis de belliqueuses poubelles qui ressemblaient à n'importe quelle poubelle qu'on trouve dans la cafet' d'une fac lambda, avec des tuyaux d'aspirateurs industriels à la place des bras.
La musique du générique se lance (là aussi, bien naze, cela va de soi), je ne m'étonne pas que France 4 diffuse un tel étron à une heure aussi tardive. Et là, le nom "Doctor Who" s'affiche. Je tombe des nues : Il ne s'agit donc pas d'un téléfilm fait à la va-vite par trois idiots n'y connaissant rien à la SF avec 3 euros en poche, mais bel et bien d'une série produite par la plus grande chaîne du Royaume-Uni.
Alors, est-ce dont ça, la fameuse série sur laquelle tout le monde se paluche ? Le top du top de la science fiction made in England, avec soi-disant un background de dingue et des personnages haut en couleur ?
J'ai honte pour vous.
EDIT : Ah, et puis quand même, juste pour enfoncer le clou et encore plus me faire détester par les mougeons fanboys :
Je me suis recoltiné deux épisodes. L'un parlait d'une histoire de bonshommes de neige tueurs et une nana supra bonne qui meurt d'une façon complètement débile (la faute au Docteur, qui en 2 secondes oublie qu'il est poursuivi par une méchante gouvernante de glace), sans penser à remonter dans le temps pour la sauver. Voilà ce que ça donne, quand des scénaristes qui ont 2 de Q.I. jouent avec les voyages dans le temps : n'importe quoi.
Je rajouterai que Matt Smith, l'actuel acteur s'infligeant le rôle du Docteur surjoue comme une truie atteinte de Parkinson, avec ses mouvements de bras amples pour tout et n'importe quoi, ses regards de mec sérieux qui mettent carrément mal à l'aise, et ses poses théâtrales affligeantes.