Parler de Doctor Who, c'est un peu comme parler de mon ADN. Cette série s'est tellement faite une place dans mon coeur qu'elle est intégrée dans ma personnalité même.
Je l'ai pourtant découverte qu'il y a peu de temps, à peine 6 mois. J'ai dévoré les 8 saisons en très peu de temps. Ce n'est peut être pas un avantage, car j'imagine toujours que les personnes qui ont suivi les épisodes en temps réel ont vraiment dû éprouver un déchirement de voir partir l'un après l'autre le Doctor, que j'ai peut être moins ressenti de par le peu de temps que j'ai mis à regarder les épisodes. Ce qui ne m'a pas empêché de vivre si mal le départ de chacun des Doctor et de leur compagnon (Donna pour ne citer qu'elle..."I was gonna be with you. Forever." "I know").
C'est sûrement ceci, la force de DW. Certes les aventures en elles mêmes du "Madman in a blue box" restent très savoureuses, intéressantes, haletantes. Mais, quand une série vous fait pleurer, rire, hurler, quand elle devient une passion à elle toute seule, c'est le signe qu'elle a fait son boulot, et bien. Et elle le réussit par ses personnages, leur dynamique, leur relation, leur interaction. On adore le couple d'Amy et Rory, la complicité entre le Doctor et Donna, la romance entre le Doctor et Rose (qui est définitivement le grand amour du Doctor, et pas River Song !), l'attirance entre le Captain Jack et...à peu près tout ce qui respire dans l'univers.
Alors bien sûr, certaines saisons sont plus réussies que les autres. Que ce soit pour les acteurs, les intrigues ou les personnages. J'aurai toujours une attirance particulière avec la saison 4 et la saison 2. Après, mon statut d'horrible fangirl de David Tennant explique certainement cela...Tout comme j'apprécie moins la saison 7, franchement bordélique, ou la saison 8, où l'écriture de Moffat commence à s'essouffler et où Clara, que je n'apprécie pas outre mesure, prend trop de place (la même critique pouvant être transposée à la saison 9, mais l'épisode Heaven Sent rattrape absolument toutes les erreurs de cette saison, sauf Maisie Williams qui est INSUPPORTABLE en Me/Ashildr).
Alors que j'écris cette critique, la nouvelle du départ de Moffat et du probable départ de Peter Capaldi me laissent dubitative. Mais, que serait DW, à part un éternel renouveau et des paris gagnés à chaque fois ?