" Il est peut être temps d’arrêter la machine "

Il est peut être temps d’arrêter la machine

Voici les derniers mots du documentaire "Don't F**k With Cats" tout aussi brillant qu'effrayant apparut sur Netflix en ce festif mois de décembre 2020. L'histoire raconte donc celle de Luka Rocco Magnotta où " le dépeceur de Montréal" (comme les médias Français l'ont appelé) qui a sévi entre 2010 et 2012, tuant d'abord des chats/chatons jusqu'à en venir à tuer un homme.

Il est 4 h du matin, je viens de finir de regarder ce documentaire et je ne pourrait pas me coucher avant d'avoir écrit ces lignes.

Depuis son explosion, il parait assez évident que Netflix à trouver les bon filons, qu'ils savent exactement comment nous faire regarder leurs séries et quelles seraient les sujets sensibles de nous intéresser. Et entre des séries comme Mindhunter, Ted bundy ou les génies du mal je crois qu'il ne nous faudrait pas un bac + 8 pour comprendre que le sujet des tueurs en série est une petite mine d'or d'audience. Et Netflix est comme toute société : elle doit produire de l'argent pour continuer d'exister et quand on est assis sur une mine d'or ça serais quand même con d'aller s’asseoir à coté. Parce que les gens aimes les histoires de tueurs et il suffit d'allumer sa télé presque n'importe quel soir de la semaine pour trouver une série policière où l'intrigue tournerais autour d'une affaire sordide. Et on pourrait énumérer toute les raisons pour lesquelles ces histoires fascines autant :

• Parce qu'en suivant l’enquête on à l'impression d'y participer


• Parce que ça nous permet une certaine catharsis


• Parce qu'à la fin de l'histoire les policiers finissent par coffrer le meurtrier et que ça en est réjouissant au point de nous apporter un sentiment de sécurité dans la vraie vie.


• etc, ... (à vous de compléter cette liste)

Mais ici se trouve la réflexion, la raison de ma note et par la même occasion ma nécessité profonde d'en faire une critique (que tous le monde ne lira pas parce qu'elle n'est pas spécialement courte)

Je pensais d'abord mettre 9/10 à cette série car dans les faits je la trouve extrêmement bien faite, sinon je n'aurais pas dévoré les 3 épisodes en une soirée. Mais si je lui avais juste mis un 9 je ne l'aurai pas critiqué. Car à part une autre oeuvre (Diamond Mine un album de musique qui m'as vraiment marqué émotionnellement) je n'écris pas de critique sur ce site, parce que je n'ais pas tellement confiance en mes capacités rédactionnelles pas plus que je n'ais confiance en mes capacités orthographiques (il est d'ailleurs probables que l'ensembles des fautes d'orthographes de cette critique fasse en fasse fuir certain). En revanche je prend vraiment plaisir à lire les critique des autres membre et c'est pour ça que j'aime autant ce site.

La raison pour laquelle j'ai mis 1/10 à cette série c'est qu'il est en effet " peut être temps d’arrêter la machine " ... La même machine qui à créer Luka Rocco Magnotta à savoir Internet.

Alors bien sur ce que je dit là n'est pas à prendre au premier degrés. Moi même travaillant en tant qu'indépendant sur le web je ne souhaiterais pas la disparition de celui-ci, et si on devait résumer l'humanité à ses inventions les plus spectaculairement révolutionnaire : il y aurais certainnement une liste réunissant aussi bien le feu que Internet. Mais tout inventions révolutionnaire finis toujours par échapper à son créateur voir se retourner contre lui (cf. Frankenstein ) . Internet aussi incroyable soit-il est devenue la machine monstrueuse échappant au contrôle de ses créateurs et des gens qui l'utilise. Chaque seconde sur le net, c'est un chiffre monstrueux de données qui apparaît sur des serveurs. Si avant la production humaine se matérialisait concrètement par des objets aujourd'hui cette production à été remplacé par des données, des courants électriques alimentés jour et nuit par des gigantesque data center au 4 coin de la planète, pour que vous lecteurs vous ayez accès à cette critique ou à la vidéo de Patricia, une personne honnête qui vous expliquera comment préparer un bon gâteaux au chocolat !

Avant

pour se faire connaitre un écrivain aurait écrit sur une feuille avec un stylo ou une machine à écrire, se serais rapprocher d'une maison d'édition, leurs aurais donné le manuscrit en main propre et aurais espérer que son livre soit publier, que des gens l'achète, le lise et l'adorent. Avant n'importe quel autre artiste n'aurait pas put devenir célèbre sans avoir été au bon endroit au bon moment et avec les bonnes personne. Il est certain que l'histoire auras dans son passage, oublié un bonnombre d'artistes, d’œuvres ou simplement de potentielles qui aurait put impacter le monde de leurs marques.

Aujourd'hui

si tu veux devenir écrivain, peintre ou encore musicien. Tu n'iras plus seulement à la librairie pour lire des ouvrage théorique ou prendre des cours dans des institutions approprié. Tu iras sur ton moteur de recherche et tu trouvera tout les articles, vidéos et œuvres créer par d'autre personnes pour t'inspirer et te permettre d’acquérir la faculté que tu cherche. Et après avoir fait ta synthèse personnelle de tout ce contenus, peut être que toi aussi tu publieras tes œuvres et que tu y trouveras non seulement la satisfaction de recevoir des critiques positives/constructives sur ton travail, mais aussi la frustration de recevoir des critiques négatives qui pourrait te faire douter de tes propres capacités si au fond tu manque de confiance en toi. Au fond il est assez réaliste de penser que sur internet tout le monde cherche ou espère un jours acquérir de la notoriété. Et si certain n'en feront jamais la démarche, ce ne fut tristement pas le cas du principal protagoniste de ce documentaire.
Décris par sa mère comme un grand admirateur de film, Luka Magnotta rêvait lui aussi de devenir célèbre et entama donc à plusieurs reprise des castings pour ressembler à ses idoles. Mais comme hitler aurais put ne pas devenir un dictateur si il avait été pris à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne, Lukas Magnotta aurait put ne pas passer le restant de ses jours en prisons si il avait réussis l'un de ces castings. La fautes au Jury ?
Non. Comment pourrait t'on dire ça ? Comment ces jury ç des époques et des contexte différents pouvaient seulement imaginer que par leur refus, ils allaient faire partit d'un engrenage déjà bien amorcé qui allais mener à un drame ?

Don't F**k With Cats: récit d'un artiste macabre

Combien sont-elles dans le monde les histoire de ces enfants persécutés et en cruelle détresse identitaire qui finissent par commettre un crime à leur encontre ou à celle des autres ? À quel point internet est-il devenus le théâtre de notre incapacité à réagir à temps pour désamorcer ces humains/bombes ? Tous ce que voulais Luka Magnotta c'était devenir célèbre. Parce que cette même célébrité lui aurais donné le pouvoir (ne serait-ce que dans sa tête) de vaincre la persécution qu'il avait vécu par les autres enfants de son écoles. Tout ce qu'il voulait c'était prouver sa valeur, que le monde connaisse son nom pour quelque chose qu'il aurais fait. Toucher les gens par ses actes. Sans même le défendre , a-t-il réussi ?

Aussi macabre que soit ses actes, je dirais que ce documentaire nous donne une idée de réponse. Et même si Netflix à aucun moment ne fait dans ce documentaire d'apologie ou de dénonciation pour ce qu'à commit Luka Magnotta , le simple fait de créer un documentaire sur son histoire lui fait quand même rejoindre le club tristement célèbre des "tueurs en série". Et si comme moi vous avez regardé ce documentaire, que vous avez lu cette longue critique jusqu'à ces lignes, c'est que vous êtes peut être atteint comme moi de la sensation de vivre des expériences à la fois fascinante mais parfois totalement effrayante sur internet.

Nous qui regardons/postons du contenu sur internet, somme nous conscient de la machine à laquelle nous participons ? Est-ce que notre désir de partager ou de regarder répond toujours à un besoin fondamentalement utile de divertissement/ d’apprentissage pour nous ou pour les autres ? Ou est-ce là juste l'expression d'une pulsion Narcissique qui nous pousse à publier du contenus et à nous comparer au autre ? Vais-je attendre de cette critique que les gens partage mon opinion et la glorifie ? Et enfin dans le cas de cette histoire : Luka Magnotta serait-il aller jusqu'à tuer quelqu'un si personne n'avais regarder ses premières vidéo avec des chats ? Si les gens pensant bien faire n'avait pas engager eux même de faire justice sur ses actes ?

Peut-être qu'on arrêteras pas la machine, mais il est certainement temps de prendre conscience de l'existence de cette même machine et de ses aspects malsain. Et si Netflix signe encore là un très bon documentaire que je ne peut que conseiller de regarder - ne serais-ce que pour se faire son avis sur ce que celui-ci semble vouloir nous dire - : je ne veut pas lui mettre la note maximale et préfère donc la note minimale. Car la plateforme la plus regardé au monde semble vouloir continuer à mettre de l'huile dans cet aspect malsain de la machine. Bien sur elle n'en fait pas l'apologie, mais elle produit quand même un contenus qui agrandit la liste de ces séries narrant l'histoire bien triste de drames : aussi nécessaire qu'il est de les racontés que d’empêcher qu'ils se reproduisent. Ma note et cette critique est donc représentatives d'un sentiment de mal être et d'impuissance que je souhaite partager face à ces drames que l'on créer ou auquel on assiste derrières nos écrans ...

CECI EST DONC UN MESSAGE DE PRÉVENTION :

Si vous êtes un jour amené à regarder des contenus réel qu'ils soient violent ou choquant voir offensant sur internet. Ne rester pas sans rien dire, parlez en autour de vous. si vous le pouvez agissez en dénonçant la chose au autorité compétente. si vous le pouvez - sans pour autant être lourd ou intrusif - apportez du soutien au gens qui pourrait souffrir de ce genre de contenu. Ce n'est pas parce que ce genre de contenu existe et est facilement accessible sur le qu'il faut forcément le regarder ou l’accepter comme étant normal. Nos actes et nos paroles ont des conséquences et les écrans ne sont pas autant de barrière à ces même conséquences.

Alors, protégez-vous, vos proches, vos amis, vos enfants ou même un(e) inconnu(e) qui pourrais souffrir de contenus nuisant à sa personne

Ne laissons pas Netflix ou les médias nous raconter les histoires de ces drames avant d'agir !