Déjà posons les bases de ce K drama :
C'est l'histoire d'une leader (ou j'aime pas le mot leadeuse) d'un groupe de K-pop, super connue de surcroit, qui nous fait un espèce de burn out, et qui se retrouve incognito (lol) dans une espèce de maison d'étudiants. Elle passe ses journées à fumer des clopes en survêt/claquettes sur un muret par tous les temps. Pourquoi pas si c'est son kiff après tout.
C'est clair que en posant le décor comme çà, çà donne pas trop envie. Mais voilà que l'insupportable Yang Se-jong (Lee Won joon) avec son air de chien battu débarque dans la place, lui qui a l'air de vivre dans une réalité alternative pour un jeune de son âge. Ben oui, quel crétin, il a pas reconnu Suzy (Doona).
On fait intervenir des protagonistes qui ne servent à rien et on meuble pendant 9 interminables épisodes. Le cliché bad girl / good guy qui vient la libérer de ses démons est trop gros.
Bon ok j'ironise, mais c'est pour vous dire que si vous avez pas de la vitamine C à portée de main et une bonne dose de mauvaise foi, ce conte de fée à la Romeo et Juliette (sans morts ) est aussi plausible que si demain, dans un hôtel je rencontre par le plus pur hasard Alexandra Daddario (oui c'est mon fantasme féminin), qu'on tombe amoureux et qu'on finisse ensemble.
Paradoxalement Suzy que je ne connaissais pas avant, et qui a été une star de K-pop, (dont je me fou royalement) interprète magistralement ce rôle de névrosée autodestructrice.
La conclusion de cette série bâclée, laisse comme pour une pièce de monnaie, le choix entre 2 fins possibles, à la libre interprétation du téléspectateur .
Mais je ne peux pas décemment mettre la moyenne à cet OVNI indigeste.