Si Dragon Ball Daima était censé raviver la flamme de la saga culte, il semble plutôt l’avoir soufflée. Loin d’offrir une aventure cohérente et palpitante, la série s’embourbe dans un scénario bancal où chaque épisode contredit le précédent, les séries antérieures, voire lui-même au sein de son propre déroulement. Il n’y a aucune logique, aucune cohésion, ce qui donne un sentiment d’incohérence permanente et empêche toute immersion.
L’animation aurait pu être un point de rattrapage, mais là encore, la déception est au rendez-vous. Non seulement la mise en scène échoue à transmettre la sensation de puissance qui faisait l’essence des combats de la saga, mais elle enlève toute impression de danger ou d’intensité. Les guerriers censés être d’exception semblent fades, sans impact.
Au final, Dragon Ball Daima s’enlise dans l’absurde, mais dans le mauvais sens du terme. Il ne parvient ni à honorer l’héritage de la franchise, ni à proposer quelque chose de nouveau et convaincant. Un raté complet.