La (bien) pale copie de Sherlock
Les Américains adorent les succés étrangers, surtout quand ils peuvent les adapter. Elementary ne se cache pas de vouloir être l'alternative outre Atlantique à l'excellente série britannique Sherlock qui revisite ce grand classique de la littérature en l'adaptant au monde moderne. Voilà donc l'ambition de cette adaptation plus ou moins officielle, le producteur de Sherlock ayant refusé de céder ses droits d'auteur.
Premier écart avec le livre de Sir Conan Doyle, le Dr Watson se trouve être joué par Lucy Liu. Pourquoi pas. Cette dernière campe une chirurgienne reconvertie en compagnon pour drogué, alcoolique et autre sympathiques addicts. Elle ets bien évidemment chargée par le père de Sherlock Holmes de veiller sr la sobriété de ce dernier. Tout comme dans la série britannique, Sherlock Holmes agit en autiste voire même en Asperger, balançant ce manque de tact sociale par un sens de l'observation et de la déduction hors du commun.
Loin de la trés graphique, trés fidéle et excellente adaptation britannique, cette série ne créé pas d'attrait particulier. Un Watson féminin n'est pas une mauvaise idée à condition d'exploiter cette particularité. Hors la présence de Lucy Liu ne semble rien apporter à l'histoire sinon attirer les curieux et créer le buzz. Finalement Sherlock n'est qu'un prétexte pour diffuser une énième série policière linéaire et sans intérêt majeur tentant de surfer sur la vague du succés de son homologue britannique. le résultat est fade, sans personnalité. Le personnage de Sherlock laisse indifférent et se cantonne dans le cliché du génie un peu borderline sans vraiment tenter de creuser les personnages. La série n'est qu'un procédural de plus dont on se serait largement passé.
Je ne parlerais pas de l'enquête qui n'est ni originale, ni passionante, ni surprenante.
A éviter absolument.