Mowe bof
Voici ce que je peux dire après avoir vu les 2 premiers
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le 7 janv. 2017
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Si tu n'a pas vu Le magicien d'Oz dans ton enfance, avec Judy Garland ou en version Disney, si tu n'a pas lu le roman en chantonnant, cette série ne va probablement jamais te parler. Et c'est bien dommage pour l'imaginaire de l'enfant qui sommeille en toi.
Le Magicien d'Oz est un incontournable de la culture populaire. Décliné en comédie musicale, films (nombreux !), livres pour enfants, dessins animés et série, on ne sait plus ce que pourrait encore raconter un énième opus, une nouvelle reprise. Pas de quoi effrayer Matthey Arnold cependant.
Confession : j'ai toujours rêvé des souliers de rubis (ayant connu les films avant les livres, ces souliers ne seront jamais d'argent pour moi). Il ne s'agit pas d'un rapport à la richesse pécuniaire mais du rêve qu'ils incarnent : celui du passage dans le monde de la magie qui a bercé mon enfance. Je manque donc - cruellement - d'objectivité quand il s'agit du monde d'Oz.
Emerald City prend de larges libertés avec l'histoire pour faire de ce joyau initiatique de la culture heroic Fantasy enfantine, une histoire d'adulte. Mais qu'importe les écarts, tant qu'il reste le souvenir : la madeleine est plus forte.
Dorothy a bien grandi. Loin de l'enfant qui découvre le monde, c'est une jeune femme qui se trouve transportée dans le monde magique d'Oz en 2017. Las, les métaphores de l'épouvantail, du lion, etc ... ce sont des personnages, de chair et d'os et - Hollywood oblige - tout en sexytude qui les remplacent. Avec ... ce qui va avec.
C'est donc un jeu de chat et de la souris entre nos souvenirs (la vraie histoire) et l'intrique de la série que nous propose Emerald City. Un jeu auquel le spectateur peut mordre ou qui peut, très vite, lasser.
La magie, pourtant, subsiste, entre ajout d'armes, de love story, d'intrigues subalternes, le coeur de Oz bat toujours. Certes, ce n'est pas du niveau qualitatif de séries comme Jessica Jones ou Sense 8 mais les séries HF sont suffisemment rares pour qu'on s'y attarde un peu plus que ce que le rejet initial peut produire.
Au bout de 5 épisodes, le rythme est donné, les personnages sont campés et l'univers est cohérent. Très attendue, la sortie mouvementée (programmée, déprogrammée) d'Emerald City ne pouvait pas laisser indifférente la critique, ici comme ailleurs.
Sans augurer de la suite, on peut considérer que l'attente n'est pas déceptive, que le format adulte peut séduire un public large, de l'ado à l'adulte, et que la suite de la saison saura nous emmener bien plus loin que le bout du chemin de briques jaunes (transformé dans la série en... chemin de pollen de pavot).
Et vous, qu'en avez-vous pensé ?
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Créée
le 10 févr. 2017
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