Avec ses dix épisodes de 25 minutes, Everything sucks ! se binge watch très vite. J'ai accroché dès le premier épisode, en me donnant la nostalgie des Nineties. D'aucuns diront que c'est un remake raté de l'excellent Freaks and Geeks mais je ne suis pas de leur avis, notamment parce que la décennie représentée est différente et que les sujets abordés en filigrane sont totalement différents.
Il est vrai que Everything sucks est un peu gnangnan, souvent prévisible mais la série m'a mis un peu de baume au coeur. J'ai trouvé que c'était le genre de série-dcudou parfait. C'est mignon, ça rend nostalgique des années nonante (pour autant qu'on aime la décennie, sinon, ça pourrait éventuellement devenir soûlant). Les personnages sont attachant et subissent tous cette période de chamboulements - principalement causés par les hormones en ébullition. Incroyable même : pour une fois, les ados ont l'air d'être des ados, parce qu'ils sont joués par des ados et non pas par des acteurs de 25 ans prétendant en avoir dix de moins. Plus encore : aucune trace de cheerleader ou d'équipe de football américain - un must d'habitude dans ce type de série.
Bref, j'ai passé un chouette moment à regarder cette série, sans me prendre la tête. J'ai aussi beaucoup aimé la façon dont elle a traité la découverte de l'amour et de l'orientation sexuelle -
d'autant plus qu'une fois n'est pas coutume, c'est une fille qui se révèle homosexuelle, et j'ai l'impression qu'on en parle peu, ou alors c'est moi qui n'ai pas vu les bons films/les bonnes séries.
La fin du dernier épisode de l'unique saison laissait présager une suite mais il en a visiblement été décidé autrement par Netflix. C'est un peu dommage, puisque les rebondissements auraient pu être intéressants. Mais ce n'est pas plus mal non plus, chacun peut imaginer la suite et s'il y a une chose qui peut pourrir une série, c'est bien de tirer en longueur.
PS : je ne parle pas de la B.O., mais évidemment, elle est très bien pour qui apprécie la musique de l'époque...