Mode ironie et légère mauvaise foi ON
Cette série totalement amorale aurait pu être bien si elle ne se donnait pas un genre subversif qu’elle n’a pas. Si au moins le casting principal et l'idée de départ avaient été suivi d’un bon scénario. Raté!
Le gros problème de ce drama c'est qu'il n'est absolument pas crédible et plausible. Il est surtout prévisible à des kilomètres. Et forcément le résultat est nul à chier. Quant aux dialogues, c’est plus gênant qu’autre chose. C’est d’une pauvreté affligeante. Il y a même des blancs de plus de 20 secondes pour nous faire croire à une intensité inexistante. Certains diront que l’espace est mince entre le génie et la médiocrité. Et bien là je vous rassure, on est bien dans la médiocrité, et à des années lumière du génie.
L'acteur principal Kim Dong-Hee qui joue Oh Ji-Soo, est aussi expressif et vif qu'un mollusque sur un rocher(Ben comme par hasard c'est son animal de compagnie, si avec ça on nous tend pas une perche).C’est un étudiant de 19 ans sans le sou qui à besoin de thunes pour financer ses études. Sans aucun réseau ni expérience, et avec la carrure de Jean Claude Dusse, le gars devient le proxénète du lycée, et gère son business avec un smartphone non sécurisé. Mais qui va gober une telle connerie sérieusement? Attention : ce n’est pas de la prostitution "habituelle", faut pas nous prendre pour des cons. Les filles ne couchent pas, elles vont juste aller avec des clients qui sont des pervers, des sado maso ou des fétichistes. Et si çà va trop loin, elles ont un garde du corps qu'elles peuvent “siffler”.
Ji-Soo va se faire piquer son tél comme un abruti par Bae Gyu-Ri(Park Ju-Hyun), l'irrévérencieuse bourgeoise rebelle, qui cherchait un crétin avec qui s’amuser. A ce propos, je ne sais pas si c’est l’actrice où le rôle qu’elle joue qui est le plus insupportable; elle a une vraie tête à claques. Ji-Soo est tellement con qu’il va la laisser seule chez lui avec tout son pognon, pendant qu’elle le balade. Résultat, il se le fait voler par son père qui est un raté, mais sa réaction m’a laissé sur le cul. En effet, au lieu d’en vouloir à mort à Gyu-Ri d'avoir volé son smartphone, il va devenir son petit chien à sa mémère.
En résumé, un crétin avec des facultés intellectuelles notables, et une psychopathe blindée de thunes qui connaît beaucoup d’étudiants touchant au crime autour d’elle, vont former un duo atypique pour monter un business plan des familles, et se faire du pognon facile. Et bien évidemment, c’est elle qui va porter la culotte, lui n’étant pas très malin. On va aussi avoir droit à la bande de “rebelles” qui fument et harcèlent les gentils élèves, et qui passent leur temps au karaoké, mais ça va pas très loin. On demande si on est pas à la MJC du quartier. A un moment çà vrille dans le sordide et la baston sanglante, parce que on sentait la léthargie arriver je pense. Les flics vont enfin se bouger, ben oui c'est pas une colonie de vacances quand même. Vers la fin, ca devient même glauque et malsain, c'est un peu "too much".
Comme on s'y attendait pas, il va y avoir aussi un "triangle amoureux" avec une des filles qui tapine.. Bon pour la conclusion, j'ai pas tout compris, mais je pense que je m'en foutais un peu je vais être honnête. Je vous cache pas que j'ai fini en accéléré X4. Il faut savoir raison garder et j’étais plus assez “aware” de toute façon.
Et comme aurait dit Louis de Funès dans la Grande Vadrouille : “C’était pas mauvais, c’était très mauvais”. Je mets la note de 3 : 1 pour la technique, 1 pour la réalisation et 1 pour le comique involontaire
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