Eyeshield 21 par cityhunternicky
Eyeshield 21 nous raconte comment un adolescent, martyrisé par des vilains de son école, apprend à courir très vite pour échapper aux coups et faire les courses de ces derniers. Il est repéré par le capitaine d’une équipe de football américain qui se dit : il court vite, il traverse la foule, on va en faire un sprinter !
Voilà, le pitch est lancé et vos yeux brillent car vous n’avez jamais pris le temps d’apprendre ce que c’était que le football américain, et que le dimanche vous préférez larver devant le rugby (même si vous y connaissez pas grand chose non plus). Et pour ça, Eyeshield 21 est superbe. L’animé vous raconte les règles, les tactiques, les différents postes et stratégies, et c’est expliqué au fur et à mesure, pour pas vous perdre. Chaque membre a sa spécificité donc c’est simple de les identifier.
Après, cette force devient une faiblesse. Car le départ d’Eyeshield consiste en une équipe de base de 2 personnes, qui se constitue tout au long de ce que j’appellerais “la première partie”. On voit les nouveaux joueurs, on nous explique quels sont les postes clés et on recrute le meilleur joueur du Japon (rien que ça) dans sa catégorie. Enfin celui qui aspire à être le meilleur joueur du Japon. Parce qu’ils sont collégiens les mecs, faut pas se foutre un peu trop de notre gueule.
La Version Française sera pour vous, un délice de foutage de gueule. Attention : je ne dis pas qu’ils ne reprennent pas exactement ce que disent les personnages japonais (j’avoue ne pas avoir eu le courage de faire la comparaison), mais quand on te sort un “le monde de l’hypervitesse de la lumière”, oui, je fais cette tête O_O . Si vous avez la volonté de passer la première partie (que vous identifierez très facilement tout seul), vous trouverez quelques autres tirades toutes aussi délicieuses. Mais bon, rare sont ceux qui y sont arrivés (ou presque) car la stratégie du nouvel arrivant qui augmente le niveau de l’équipe, et bah ça ne dure que le temps qu’il y a un nouvel arrivant…
Après, c’est le drame. La routine se met en place et vous n’aurez pas vu de match aussi serré depuis la dernière fois où vous avez essayé de rentrer votre derrière dans le jean que vous portiez il y a 15 ans ! Prévisible et sans intérêt véritable, les matches s’enchaînent en ne vous apprenant rien. On regrette le doux temps où l’humour faisait partie de notre première partie et où on rigolait et on était à fond avec l’équipe de bras cassés presque toujours vainqueurs.
En conclusion, Eyeshield 21 démarre bien, avant de finir sa course en s’écrasant.