Oui !!! Enfin, c’est terminé !

"J’ai regardé cette série en suivant les conseils que j’ai glané à droite et à gauche sur la toile. En effet, il s’agit d’une série avec un bon casting, mais pas très bien réussie. Les problèmes de budget sont importants et c’est ce qui nous frustrera tout du long. Les effets spéciaux sont d’un ancien temps et le tournage est de mauvaise qualité (on regrettera beaucoup les tremblements de la caméra qui nous donnera la gerbe plusieurs fois, ainsi que le switch trop rapide parfois d’un personnage à l’autre).

Les actions de combats sont mal chorégraphiées et on attend vraiment un niveau plus important quand on sort de City Hunter où Lee Min Ho nous offre une autre performance là-dessus. Les bruitages sont lourds, mal faits, surfaits et trop redondants (le sifflement de l’épée quand on la sort du fourreau, je veux bien, mais répéter ce sifflement à chaque mouvement, et parfois, sans mouvement, c’est trop !).

Le jeu des acteurs est trop inégal et même si parfois, nous avons de bons moments, où on y croit un peu plus, cela retombe bien vite. Les personnages sont mal exploités, trop de mimiques, trop de tics, tout ceci engendre pas mal de bruits qui nous empêcherons d’apprécier les moments de parlottes, d’essayer de les comprendre et de réfléchir dessus.

Le côté historique est mis de côté sur la fin pour se concentrer sur la relation des deux leads, si encore elle avait été passionnante… J’aurais, pour le coup, préféré plus d’intrigues politiques.

Les décors sont beaux, les costumes, bien réalisés. On appréciera les quelques prises de vue des paysages, mais, encore une fois, ce seront souvent les mêmes. Dommage.

Un dernier point, puisque, j’avais dit que je reviendrais là-dessus. La mise en scène de la maladie psychologique de Cheong : en fait, il s’agit de la légende qui dit qu’un guerrier, à force de tuer, sentira de plus en plus le poids de son épée, censé représenter l’accumulation des vies qu’il a ôté et sa culpabilité. La plus part du temps, cette image est reproduite dans le schéma des Samuraï Japonais qui finissent par sombrer dans la dépression et mettent fin à leurs jours en tant que Ronin. Ici, le scénario représente cette image avec des tremblements dans la main de Cheong et le fait qu’il soit incapable de tenir correctement son épée (il ne parvient même pas à la ramasser sans la faire tomber de nouveau). Cela aurait pu passer si l’acteur n’en faisait pas des tonnes là-dessus. Entre les gros plans sur sa main à la Parkinson, l’accentuation du côté dramatique de la chose dans les yeux de ses compagnons, et enfin, les doutes pesants qui s’installent lui, on souffre, on souffre. D’une part, elle arrive comme un cheveu sur la soupe (ahahaha ! Je vous ai bien eu, vous pensiez être tranquilles, non, non, non !), histoire d’ajouter un peu de suspens et de drame à la série mais qui ne nous touche plus du tout étant donné le ridicule de la mise en scène, d’autre part, elle disparaît d’un coup, sans prévenir personne. Cela jette un froid sur la crédibilité de la chose, non ?"

Critique complète disponible sur : https://dramafr.wordpress.com/2016/05/29/faith-k-drama-ep-2424/