econde série du MCU à voir le jour après le particulier (mais néanmoins réussi) Wandavision, cette seconde série se voulait plus proche de Winter Soldier ou Civil War dans le ton, avec un casting solide, j'attendais beaucoup, et fus en bonne partie déçu. Attention, spoiler.
Le pitch est simple. Avec le retour de ceux qui étaient victime du snap, une organisation mondiale s'est mise en place pour régler les problèmes qui en résultent, notamment que faire des personnes qui durant les 5 dernières années se sont installés à la place des gens disparus. La solution est de déplacer ces derniers par la force, un groupe les "Flag Smasher" se crée pour lutter contre cela, dirigé par une adolescente, Karli Morgenthau, qui a ingérés le sérum du "Supersoldat"
Nos deux compères vont devoir tenter de l'arrêter.
Points positifs :
- Les nouveau personnages sont intéressant. Karli ou encore Walker, ces personnages ont un bon développement, la culpabilité de Bucky quant à son passé est aussi bien traité.
- Le retour de Zemo, Carter et Batrock. Ça fait plaisir de revoir ces trois-là.
- La thématique autour de la vengeance, le fanatisme et la violence sont assez bien traités.
- Karli. J'ai beaucoup apprécié ce personnage, si je déplore sa mort cela reste logique, son évolution est cohérente et intéressante. Première fois que je vois l'actrice Erin Kellyman, qui est vraiment bonne dans son rôle.
Points négatifs :
-6 épisodes, c'est court. Et pourtant, la série réussit à avoir des longueurs.
- Zémo. Si revoir le personnage fait plaisir, il est clairement sous-exploité, de plus j'ai beaucoup de mal à imaginer qu'il accepte gentiment de retourner en cellule après son évasion.
- L'épisode 5. Cet épisode est infernal. La scène du bateau est longue est ennuyeuse. Et il y a la fameuse scène avec l'ancien supersoldat noir. La, c'est un festival. "Le bouclier des blancs" "ils trafiquent l'histoire depuis 500 ans", un mélange de discours made in BLM saupoudrés de complotisme indigéniste, c'est pathétique. Si le concept d'un Captain America noir peut amener certaines thématiques, elles sont ici traitées d'une façon particulièrement mauvaise.
L'histoire autour d'Isaiah Bradley sert uniquement à taper sur les méchants blancs racistes qui oppriment les noirs. L'incompréhensible situation financière de Sam sert aussi ça, alors que c'est invraisemblable. Bref, la propagande habituelle, quitte à être incohérent au possible.
- Des twists prévisibles. que Walker allait déraper était sûr. Que Carter est le Power Broker deviens évident dès l'épisode 3. La série n'arrive pas à surprendre.
- Carter en Power Broker. J'adore voir des gentils passer du mauvais côté, j'adore VanCamp, mais non. Sa situation à elle aussi est invraisemblable, tout ça aurait pu être amené différemment.
- La tenue de Falcon en Cap. Ridicule.
Une série avec du potentiel, mais qui est gâchés par des facilités scénaristiques et des incohérences, des longueurs et en prime un soupçon de propagande à la Netflix.
Se laisse quand même regarder, et certaines scènes fonctionne bien.