Un monde, un peuple.
Après avoir reçu le bouclier de la part de Captain America, Sam Wilson alias le Falcon décide de le remettre au gouvernement américain. Avec Bucky Barnes, il se lance à la poursuite des Flag-Smashers, un groupe terroriste possédant des capacités physiques hors du commun grâce au sérum des super soldats. Les deux hommes devront ainsi faire face à cette nouvelle menace planétaire tout en affrontant les fantômes du passé.
Abordant de nombreux sujets de société, Falcon et le Soldat de l’hiver avait pour but de bien faire. Pourtant, la recette ne prend pas.
Les deux personnages principaux bénéficient d’un semblant de développement, surtout sur l’aspect psychologique qui est ici mis en lumière tout au long des épisodes. Bonne surprise, ce sont les seconds couteaux qui se mettent le plus en évidence : les personnages de John Walker et Zemo, interprétés respectivement par Wyatt Russell et Daniel Brühl, volent la vedette.
Pourtant vendu comme une mini-série d’action, Falcon et le Soldat de l’hiver déçoit : les combats y sont très pauvres, la mise en scène n’est franchement pas réussie et la violence est invisible. L’idée d’aborder différents sujets « politiques » est judicieux mais le traitement aurait dû être meilleur de la part de Marvel Studios.
Comme pour WandaVision, Falcon et le Soldat de l’hiver a de bonnes intentions mais beaucoup trop de défauts visibles. L'impression qu'il ne se passe pas grand-chose épisode après épisode est pesante. Occasion ratée.