Je ne suis ni sorcière, ni enchanteresse. Personne ne m‘a appris la magie.
À la suite des évènements d’Avengers: Endgame, Wanda Maximoff est dévastée par la mort de Vision. Se rendant alors dans la petite ville de Westview, elle crée un univers fictif dans lequel elle contrôle tout et développe un univers de sitcom dont chaque épisode avance d'une décennie à partir des années 1950 jusqu’aux années 2010.
Premier test de Marvel Studios sur petit écran, WandaVision était très attendu. Au début intriguant et mystérieux, les ardeurs se sont apaisées rapidement et la mini-série s’est vite recentrée sur un chemin plus classique et prévisible, les risques pris n’ayant été que très courts.
WandaVision est néanmoins un bel hommage aux différentes sitcoms qui ont traversé l’histoire de la télévision (les célèbres The Dick Van Dyke Show, Ma sorcière bien-aimée, Malcom et Modern Family sont quelques exemples ici), ce qui donne à la fois un côté imprévisible et surprenant. Le duo Olsen-Bettany est convaincant, cette dernière rayonnant épisode après épisode, et leurs personnages respectifs ont le droit à un développement appréciable tant les films étaient restés éphémères à leurs sujets.
La prise de risque entamée, on se retrouve avec le format habituel, attendu mais décevant. L’idée de la « série dans la série » aurait pu encore aller plus loin. Une fois passé ce cap, WandaVision tourne en rond et se sert des derniers épisodes pour meubler comme bon lui semble une intrigue qui aurait pu être conclu en moins de temps.
WandaVision reste une belle surprise, et pour une première sous ce format, est une réussite. Malheureusement, les attentes trop élevées, les théories foireuses des fans et un retour au format classique auront eu raison d’un projet qui aurait dû être plus ambitieux. Regrettable.